Des voyageurs inquiets d’aller à Cancún
La ville prisée des vacanciers a été le théâtre de deux fusillades mortelles
Depuis les sanglantes fusillades des derniers jours au Mexique, les agences de voyages québécoises ont dû rassurer de nombreux clients qui s’apprêtent à s’envoler vers ce pays pour profiter du temps chaud.
«Nous recevons beaucoup d’appels de clients qui ont déjà acheté leur voyage, a indiqué Véronique Capra, directrice marketing chez Voyages Bergeron. Ils veulent savoir s’il y a du danger, mais on leur répond que les sites des hôtels ne sont aucunement affectés et qu’il n’y a aucun problème.»
PAS D’ANNULATION
Les agences et fournisseurs contactés par Le Journal nous ont confirmé que même si les clients voulaient annuler ou changer de destination en raison du contexte de violence qui prévaut actuellement au Mexique, ce ne serait pas possible.
Seuls les clients qui ont acheté l’assurance annulation pourraient se faire rembourser.
Après l’attaque au Blue Parrot de Playa del Carmen lundi, qui a causé la mort de cinq per- sonnes, une deuxième fusillade est survenue mardi dans un bureau du gouvernement mexicain au centre-ville de Cancún, non loin de la zone hôtelière.
Cette fois-ci, quatre autres personnes ont perdu la vie.
Hier avant-midi, un vol d’Air Transat a décollé de l’aéroport de Montréal à destination de Cancún. Aucun voyageur n’avait annulé ses vacances en raison des événements des derniers jours, a confirmé Debbie Cabana, directrice des relations publiques chez Air Transat. Les prix des vols et des voyages tout inclus fluctuent normalement et les compagnies interrogées n’ont vu aucun effet sur les réservations.
AVIS DU GOUVERNEMENT
«Si le gouvernement émet un nouvel avis qui recommande aux gens de ne pas y aller, à ce moment c’est possible qu’on puisse offrir une nouvelle destination sans frais aux clients», a pour sa part précisé Shirley Bu, gérante chez Voyages Vasco.
Pour l’instant, les autorités canadiennes invitent les voyageurs à faire preuve d’une grande prudence, sans toutefois conseiller d’éviter le pays.