Le Journal de Montreal

O’Leary se lance dans la course au lendemain du débat en français

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OTTAWA | (Agence QMI) L’homme d’affaires unilingue et vedette de la télé-réalité Kevin O’Leary s’est lancé dans la course à la direction du Parti conservate­ur, hier, au lendemain du débat en français tenu à Québec.

Après avoir entretenu le mystère sur ses aspiration­s politiques durant des mois – avec plus ou moins de succès – M. O’Leary a confirmé sa candidatur­e sur Facebook, en matinée.

Dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, le multimilli­onnaire a attaqué de front Justin Trudeau, le qualifiant «d’incompéten­t», lui et son équipe de ministres, pour leur gestion de l’économie canadienne.

TRUDEAU NÉFASTE

M. O’Leary soutient qu’il est le seul des 14 candidats conservate­urs à pouvoir battre le chef libéral aux prochaines élections fédérales.

«Je dois aller à Ottawa en 2019 pour faire marche arrière sur les politiques néfastes de Justin Trudeau», a-t-il lancé en pointant les budgets déficitair­es du Parti libéral.

«Je suis très enthousias­te parce que le potentiel de ce pays est immense. Il est tout simplement très mal géré», a-t-il ajouté.

ANGLOPHONE DE MONTRÉAL

Le Montréalai­s d’origine a atteint le statut de vedette de la télé-réalité au Canada anglais et aux États-Unis, avec les versions anglophone­s de l’émission Dans l’oeil du dragon.

Unilingue anglophone, M. O’Leary a été accusé par ses adversaire­s d’avoir attendu délibéréme­nt après le débat en français pour déposer sa candidatur­e. Plusieurs aspirants-chefs ont déploré un «respect de respect» envers les francophon­es du pays.

Maxime Bernier, l’un des favoris dans la course, est plus indulgent envers son nouvel adversaire, soulignant que M. O’Leary aura la chance de se rattraper lors du prochain débat bilingue, le 28 février.

Le député de Beauce ne voit d’ailleurs pas comme une menace l’entrée en scène du requin de la finance.

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Unilingue anglophone, Kevin O’Leary a été accusé par ses adversaire­s d’avoir attendu délibéréme­nt après le débat en français pour déposer sa candidatur­e à la chefferie du PC.

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