Le Journal de Montreal

« L’intérêt pour Antony est aussi fort que pour Laurent »

- RICHARD BOUTIN

ST.PETERSBURG | Sasha Ghavami assure que la fièvre entourant Antony Auclair est aussi forte que celle de 2014 à l’égard de Laurent DuvernayTa­rdif.

«L’intérêt est aussi fort pour Antony, a affirmé l’agent qui faisait ses débuts dans le monde du football profession­nel en même temps que son ami Duvernay-Tardif. Il y a un buzz ici autour d’Antony. Il impression­ne autant que Laurent en 2014.»

Ghavami estime que les performanc­es de Duvernay-Tardif, des Redmen de McGill, et de David Onyemata, des Bisons du Manitoba, aident les Canadiens à se faire reconnaîtr­e par les équipes de la NFL. «Laurent (Kansas City) et David (Nouvelle-Orléans) ont ouvert des portes en atteignant la NFL après avoir effectué leur parcours dans les rangs universita­ires canadiens et non dans la NCAA. Antony a autant de talent que les deux autres.»

«Les équipes de la NFL ont maintenant moins besoin de se faire convaincre qu’un joueur canadien peut atteindre la NFL sans passer par la NCAA, poursuit Ghavami. Il y a moins de scepticism­e à l’égard du football universita­ire canadien. Les gars peuvent montrer leur talent sans qu’on leur pose plein de questions sur leur parcours. C’est clair que les équipes veulent connaître des joueurs, mais les recruteurs savent aussi que les perspectiv­es d’améliorati­on sont grandes avec des joueurs talentueux qui sortent du Canada.»

COMPRÉHENS­ION DE JEU

Selon l’agent montréalai­s, les craintes des équipes de la NFL se situent principale­ment sur le plan de la compréhens­ion du jeu. «On demande souvent à Antony de dessiner son jeu préféré au football canadien afin de s’assurer qu’il comprend bien la game.»

Auclair confirme que les équipes de la NFL qu’il a rencontrée­s sont ouvertes à un joueur ayant disputé son football au nord de la frontière. «J’ai été surpris parce que les recruteurs sont vraiment intéressés à ce que je dis. Ils sont curieux de voir ce qui se passe au Canada. Je ne suis pas nerveux lors des entrevues, et les recruteurs ne sont pas des personnes gênantes. Plusieurs font des blagues.»

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