Le Journal de Montreal

Constance dans l’Américaine

Patriots et Steelers continuent de dominer outrageuse­ment leur associatio­n

- Stéphane Cadorette SCadorette­JDQ

FOXBOROUGH | En incluant le duel qu’ils se livreront dimanche, pas moins de 12 des 13 dernières finales de la conférence américaine auront mis en vedette les Patriots ou les Steelers. Les deux organisati­ons aussi craintes que respectées refusent décidément de céder leur place au sommet de la pyramide.

Forts d’un glorieux passé dans les années 1970, décennie au cours de laquelle ils ont remporté quatre titres de champions du Super Bowl, les Steelers ont ajouté deux trophées Vince-Lombardi à leur collection depuis la saison 2005.

Ils en seront dimanche à leur 16e présence en finale de conférence, un record. Depuis la fusion de l’AFL et de la NFL en 1970, ils sont aussi ceux qui comptent le plus de titres de division (22), ainsi que de présences (29) et de victoires (36) en séries.

Depuis le début des années 2000, les Patriots forment quant à eux une redoutable dynastie avec quatre conquêtes du Super Bowl et en seront à une 11e présence en finale de conférence.

«Nous sommes privilégié­s d’en être rendus là», a réagi l’entraîneur-chef des Patriots, Bill Belichick, vêtu de son traditionn­el chandail à manches coupées, lors de son point de presse hier, au Gillette Stadium.

«On parle des deux meilleures équipes de la conférence américaine et faire partie de ce match est un droit qui se mérite. Nous l’avons mérité, ils l’ont mérité et nous verrons ce qui arrivera dimanche soir», a-t-il enchaîné.

MENTALITÉS SIMILAIRES

À travers la NFL, depuis l’an 2000, les deux opposants de dimanche sont aussi ceux cumulant le plus de victoires, avec 224 pour les Patriots et 190 pour les Steelers (en incluant celles en séries).

«Ces deux équipes sont construite­s de la même manière en terme de mentalité. Ce sont deux équipes qui jouent avec confiance et qui s’attendent chaque semaine à gagner. Ça donne du bon football», a résumé le demi de sûreté des Patriots, Devin McCourty.

BIEN DIRIGÉS

Pour l’as des unités spéciales, Matthew Slater, il faut d’abord regarder du côté des entraîneur­s pour expliquer le phénomène. Bill Belichick règne en Nouvelle-Angleterre depuis 17 ans, tandis que son vis-à-vis Mike Tomlin est seulement le troisième pilote depuis 1969 à Pittsburgh, assurant une continuité sans égale chez les Steelers.

«Il y a de bonnes et de mauvaises façons de jouer au football. Tout commence par la préparatio­n, et ces deux organisati­ons sont choyées de miser sur de bons entraîneur­s en ce moment, mais aussi historique­ment. Les joueurs sont amenés à se concentrer sur chaque petit détail et ce n’est pas un hasard si nous sommes les deux dernières équipes de la conférence dans la grande danse.

«Toutes les équipes débutent avec le même but, mais c’est spécial de se retrouver dans le carré d’as. Le succès n’est jamais garanti. C’est excitant de se retrouver dans un match de cette magnitude entre deux organisati­ons aussi prestigieu­ses», a-t-il réfléchi.

 ??  ?? Les Patriots et Steelers devraient se livrer une lutte sans merci lors de la présentati­on de la finale de l’Associatio­n américaine, dimanche à Foxborough.
Les Patriots et Steelers devraient se livrer une lutte sans merci lors de la présentati­on de la finale de l’Associatio­n américaine, dimanche à Foxborough.
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