Aucun signe de vie dans l’hôtel enseveli par une avalanche
Les secouristes cherchent une trentaine de personnes disparues sous la neige
PENNE, Italie | (AFP) Aucun signe de vie n’émanait hier soir des décombres d’un hôtel où se trouvaient une trentaine de personnes, dont des enfants, 24 heures après l’avalanche qui l’a enseveli, dans le centre de l’Italie déjà touché par plusieurs séismes.
L’alerte avait été donnée mercredi en fin d’après-midi, mais les premiers secouristes ne sont arrivés que dans la nuit jusqu’à l’hôtel, situé près de Farindola, dans les Abruzzes, après des heures d’efforts à ski sous les bourrasques de neige.
«La situation est dramatique. Aucun signe de vie», a déclaré hier le porte-parole des pompiers italiens, Luca Cari. L’avalanche a emporté des débris, et peut-être des corps, sur plusieurs centaines de mètres.
CHERCHER « TOUTE LA NUIT »
Deux personnes en hypothermie ont été secourues à l’extérieur et deux corps sans vie ont été extraits des décombres, mais les secours s’attendent à chercher encore «toute la nuit», a promis leur chef Fabrizio Curcio.
Les sauveteurs travaillent «de manière très méthodique», a dit à la radio Walter Milan, un porte-parole des secours alpins. Dans l’espoir qu’au moins certains disparus se soient retrouvés dans des poches d’air, les quelque 135 secouristes ont divisé la zone de recherches en «micro-zones qui sont analysées, recensées, sondées», a-t-il expliqué.
L’un des survivants, Giampiero Parate, 38 ans, hospitalisé à Pescara, sur la côte, était sorti chercher des médicaments dans sa voiture quand l’avalanche est survenue. Il a réussi à s’extraire, mais n’a rien pu faire d’autre qu’attendre les secours dans sa voiture.
MURS DE NEIGE
Selon un responsable de la Protection civile, il y avait mercredi 22 clients, huit membres du personnel et quatre autres personnes à l’hôtel Rigopiano, une élégante structure de trois étages située près de Farindola, dans les Abruzzes.
Les images fournies par la police et les pompiers montrent désormais un bâtiment entièrement enseveli, et à l’intérieur quelques couloirs vides et apparemment intacts et d’autres bloqués par des murs de neige et de débris.