Ils vivent une retraite de rêve
La vie en République dominicaine coûte à M. Cournoyer environ le même montant qu’au Québec, soit 30 $ par jour en plus de son loyer, son électricité (15 $ par mois!) et son service internet. Le truc, dit-il, c’est de trouver un logement dans un quartier habité par les Dominicains et de le payer toute l’année pour intéresser le propriétaire. Bref, il faut vivre comme un Dominicain et non pas comme un touriste. C’est ainsi qu’il a trouvé un logement de trois pièces pour moins de 200 $ par mois dans un immeuble en béton avec planchers en céramique. Il l’a meublé modestement, mais il a tout ce dont il a besoin: frigo, poêle, micro-ondes, laveuse à vêtements. Là aussi, il a une connexion internet convenable. «Il fait tellement beau et chaud que, la plupart du temps, nous mangeons sur le balcon », dit-il en souriant. L’après-midi est réservé à la détente à la plage. Le soir, il mange trois fois par semaine dans des restaurants abordables, fréquentés par les Dominicains. Il assiste aussi à des matchs de l’équipe professionnelle de baseball locale, où il est connu et parfois même présenté au micro comme comme le Canadese.
SANTÉ primordiAle
Chaque matin, il marche 3 km sur la plage, à quatre rues de son logement. «J’essaie de rester en forme pour vivre cette vie-là le plus longtemps possible. C’est ça qui me fait le plus peur, j’essaie de ne pas y penser. » La santé pour mener une telle retraite est primordiale, reconnaît-il, bien qu’il soit impressionné par les soins de santé qu’il a reçus, incluant les soins dentaires. «Il y a trois ans, relate-t-il, on me demandait 3000 $ au Québec pour réparer une dent. Ça m’a finalement coûté 140 $ en République... «J’ai aussi eu besoin d’une résonnance magnétique pour un problème de nerf sciatique, et non seulement j’ai eu mon rendez-vous le lendemain dans un hôpital tout à fait moderne, mais cela m’a coûté 240 $ et ensuite 120 $ pour 20 séances de traitement. Il lui faut tout de même une assurance médicale privée, qui lui coûte 850$ (avec franchise de 1000$), en cas de problème majeur ou de rapatriement au Québec.