Une belle activité de prélèvement
La chasse à la perdrix est très populaire dans plusieurs régions.
De nombreux adeptes attendent souvent à la dernière minute avant de réserver leurs excursions à la gélinotte huppée. Malheureusement, dans bien des cas, ils auront de bien mauvaises surprises en réalisant que les meilleures dates sont déjà attribuées.
SITE GIBOYEUX
Un bon endroit où chasser la perdrix est la réserve faunique du SaintMaurice, qui s’étend sur un immense territoire de 784 km² en Haute-Mauricie.
Elle est fort réputée pour la chasse à «la poule», qui se déroule habituellement du week-end de l’Action de grâce jusqu’à la fin novembre.
Plus d’un millier de nemrods se déplacent chaque année dans cette réserve, afin de tenter leur chance pour la récolte journalière, au coût d’une vingtaine de dollars. Ils ont accès, en début de saison, à un terrain de jeu de 250 km².
Afin de diversifier l’offre et pour plaire à la clientèle grandissante de quadistes, le directeur Francis Desjardins et son équipe offrent un forfait exclusif au secteur Wessonnau. Les conducteurs de VTT et leur passager peuvent circuler sur des sentiers spécialement aménagés, non carrossables en véhicule automobile, ainsi que sur de vieilles routes forestières, sur un territoire de 250 km2.
EN TOUT CONFORT
Cette belle réserve du réseau de la Sépaq met à la disposition des clients 25 chalets invitants et confortables, tout équipés. Les gens qui optent pour un hébergement de la sorte ont l’avantage de pouvoir pratiquer l’activité sur la totalité du territoire.
Afin de stimuler la relève, les dirigeants offrent aux passionnés d’initier gratuitement les jeunes néophytes.
De plus, lors des réservations prises d’ici la mi-avril lors des diverses expositions, le quatrième chasseur d’un groupe sera admis sans frais.
TRUCS ET ASTUCES
Afin d’aider ceux qui se rendent dans ce beau coin de pays situé à 2 heures 15 de route de Montréal et à 30 minutes de Shawinigan et de La Tuque, Francis Desjardins, qui est lui-même amateur de ce type de chasse au petit gibier, a bien voulu prodiguer quelques conseils qui ont fait leurs preuves au fil du temps. Partez au petit matin afin de vous assurer d’être les premiers à exploiter les différents sentiers. Ciblez les secteurs moins fréquentés. Recherchez des garde-mangers où l’on retrouve des essences telles que le merisier, le bouleau ou le cerisier de Pennsylvanie. Tentez de trouver des lieux de repos non loin des sites nourriciers qui abritent une jeune forêt. Exploitez les dénivellations menant à des cours d’eau parce que les gélinottes y ont tout ce dont elles ont besoin.
Ces tétraonidés ont la réputation de faire de puissantes envolées sur de courtes distances. Après avoir été apeurées ou à la suite d’un tir, il ne faut pas abandonner puisque ces oiseaux ne sont jamais très loin. Dès que les bourgeons des merisiers et quelquefois des érables apparaissent, vous les retrouverez en hauteur, dans les arbres, surtout au cours de la dernière heure de chasse. Pour en savoir plus, composez le 819 6465687 ou visitez le www.sepaq.com/rf/ stm