Le Journal de Montreal

Alex Galchenyuk se montre rassurant

- JONATHAN BERNIER

NEWARK | de retour au jeu depuis une semaine, alex galchenyuk A maintenant récolté quatre points en autant de matchs. PAS mal pour un joueur de qui on dit qu’il n’est pas encore au sommet de son art.

«Vous avez fait une grosse histoire à savoir si j’avais perdu ma touche ou mon jeu. Je savais que je devais sauter sur la glace et jouer mon style», a déclaré Galchenyuk, une fois de retour dans le vestiaire des visiteurs du Prudential Center.

Étrangemen­t, le joueur de centre ne semble pas savoir que c’est Michel Therrien qui a soulevé cette théorie au terme de la rencontre à Detroit à la veille de cette visite au New Jersey.

Peu importe, l’attaquant de 22 ans a été l’une des dynamos de cette victoire avec une récolte de trois points.

Pas question, cependant, de prendre tout le crédit.

«Après le dernier match, notre équipe était loin d’être satisfaite puisque nous n’avions obtenu que très peu d’occasions de marquer. Ce soir (hier), on a rebondi. Dès le départ, tout le monde s’est montré plus agressif vers le filet», a commenté la première étoile du match.

MEILLEUR SOUTIEN

En raison du calendrier très chargé et des nombreux déplacemen­ts, le Tricolore n’a pas eu l’occasion de s’entraîner aussi souvent qu’il l’aurait souhaité au cours des dernières semaines. Cependant, chaque fois qu’il sautait sur la glace, il passait de nombreuses minutes à peaufiner ses unités spéciales. Cela a grandement rapporté dans ce gain face aux Devils.

«On a assuré un soutien serré au porteur de la rondelle toute la soirée. On était davantage impliqué dans le jeu et nous avons fait confiance à nos habiletés», a expliqué Galchenyuk.

Une énumératio­n qui tendait à rejoindre celle d’Alexander Radulov, complice des trois buts du Canadien.

«On sait tous que c’est gros quand une équipe marque en supériorit­é numérique. Au cours des matchs précédents, nous n’avons pas été très bons sur ce plan, a fait valoir le Russe, élu deuxième étoile de la rencontre. Nous avons travaillé fort et nous avons joué beaucoup mieux en unité de cinq.»

MONTOYA A DÛ SE GARDER ÉVEILLÉ

L’élan créé par les nombreuses attaques massives du Tricolore aurait pu avoir un effet pervers sur Al Montoya. À mi-chemin de la rencontre, l’homme masqué du Canadien n’avait fait face qu’à trois tirs, dont aucun en deuxième période.

«C’était spécial (d’être si peu occupé). Ça me rappelait les anciens Devils, bien que je sois conscient que la formation actuelle est différente. Je me suis occupé en jouant la rondelle hors de mon filet et en parlant à mes défenseurs», a déclaré Montoya, dont la fiche se lit maintenant comme suit: 7-4-2.

«C’était difficile, mais je prendrais ce genre de match tous les soirs. Quand l’équipe joue de façon aussi fantastiqu­e devant toi, la seule chose à laquelle tu as à penser, c’est d’arrêter le prochain lancer», a-t-il ajouté.

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Keith Kinkaid a réussi l’arrêt aux dépens d’Artturi Lehkonen au premier vingt.

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