ATTAQUE MASSIVE SANS PITIÉ
Le CH défait les Devils 3 à 1 grâce à trois buts en supériorité numérique
NEWARK | Il y avait un bail que le Canadien ne s’était pas servi de son attaque massive pour punir l’adversaire.
l∫ Hier soir, à Newark, il a inscrit trois buts avec l’avantage d’un homme pour la première fois de la saison. Une production qui lui a permis de voguer allègrement vers un gain de 3 à 1 sur les Devils du New Jersey.
Blanchie lors des trois derniers matchs, l’attaque massive montréalaise a offert le momentum nécessaire pour maintenir les Devils dans les câbles.
À commencer par le but d’Alex Galchenyuk, inscrit lors du tout premier avantage numérique du Canadien.
L’Américain a accepté une passe d’Alexander Radukov, avant de déjouer Keith Kinkaid d’un tir qui n’a pas semblé quitter la glace.
TROIS PASSES POUR RADULOV
Les visiteurs ont appliqué beaucoup de pression lors de leurs deux supériorités numériques suivantes avant de lui passer le K.O., en troisième période, grâce à deux buts marqués lors d’une punition majeure à Karl Stollery.
«Il (Nathan Beaulieu) s’est tourné au dernier instant. Je ne crois pas que le geste mérite une punition majeure», a déclaré Kinkaid, dans le vestiaire des Devils.
Shea Weber a d’abord décoché un boulet de canon de la ligne bleue avant que Max Pacioretty ne déjoue Kinkaid d’un tir entre les jambières.
Alexander Radulov a agi en véritable quart-arrière en préparant les trois buts des siens. Galchenyuk a ajouté deux mentions d’assistance à sa fiche.
Comme quoi, Therrien a eu beau le séparer de ses compagnons de jeu habituel, c’est tout de même en leur compagnie que l’Américain s’est le plus illustré.
DES BUTS BRISE-REINS
Ces deux buts marqués en début de troisième période ont sans doute été accueillis comme un vent de soulagement sur le banc du Canadien.
Non pas que les locaux aient offert une rigoureuse opposition. Après tout, ils n’ont dirigé que 17 lancers vers Montoya. Mais les hommes de Michel Therrien ont éprouvé de la difficulté à profiter d’un temps de possession nettement supérieur à ses rivaux à forces égales.
Ils ont passé le plus clair des trois périodes en territoire ennemi, obtenant 26 tirs au but. Cependant, les occasions de marquer de grandes qualités ne furent pas si nombreuses au cours des quarante premières minutes de jeu.
«On faisait de bonnes choses, mais c’était toujours 1 à 1. Il fallait s’assurer de ne pas tricher et continuer d’être solide défensivement en troisième période», a indiqué Weber, auteur de six tirs au but.
QUATRE DE SUITE POUR MONTOYA
Appelé à disputer un premier match depuis le 11 janvier, à Winnipeg, Montoya a été déjoué sur le deuxième tir auquel il a fait face. Un lancer papillon de Steven Santini, décoché depuis la ligne bleue. Soixante-quatorze secondes avant que Galchenyuk ne crée l’égalité.
Mis à part cette erreur de parcours, l’adjoint de Carey Price a gardé la porte hermétiquement fermée. Il a enregistré son septième gain de la saison, un quatrième lors de ses quatre derniers départs.
«C’est la vie. J’ai eu quelques défaites où je trouvais que j’avais tout de même bien joué. Je préfère ne pas trop regarder devant», a fait valoir le gardien du Canadien.