La CAQ outrée par l’ouverture d’un resto de 11 M$ au casino
Elle s’insurge que Loto-QuéBec Ait procédé sAns Appel d’offres
AGENCE QMI | LA CoAlition Avenir QuéBec est outrée du fAit que LotoQuéBec A déBloqué 11 millions $ pour lA mise en plAce Au CAsino de MontréAl d’un restAurAnt hAut de gAmme du réputé chef frAnçAis Joël RoBuchon sAns Appel d’offres «et sAns qu’Aucune cAndidAture quéBécoise n’Ait été étudiée».
Le choix d’un chef français avait déjà été critiqué à la fin de l’an dernier par des chefs reconnus du Québec, qui avaient pris cette décision comme une gifle. Le média spécialisé Eater avait en outre écrit en décembre dernier qu’une somme de 80 000 $ avait été investie dans l’achat de vaisselle et de couverts.
Depuis l’annonce de l’ouverture d’un restaurant de la chaîne de M. Robuchon au Casino, le coût du projet avait été tenu secret.
Le montant de 11 millions $ a été rendu public il y a quelques jours seulement.
« DANS LE FLOU »
La CAQ demande maintenant que le gouvernement en dise davantage, affirmant que «le ministre des Finances, Carlos Leitão, doit rendre public immédiatement l’ensemble des documents entourant la somme de 11 millions $ octroyée par Loto-Québec».
«Le gouvernement libéral doit nous dire comment cette somme a été négociée, puisqu’elle a été donnée sans appel d’offres, et si les contribuables en auront vraiment pour leur argent. Ils ne peuvent pas rester dans le flou comme ça», a dénoncé, hier, le porte-parole de la CAQ en matière de finances publiques, François Bonnardel.
Ce dernier a ajouté que «ça va complètement à l’encontre des standards qu’on essaie d’inculquer aux organismes publics en matière d’appels d’offres publics».
DES CHEFS ÉCARTÉS
François Bonnardel a aussi dit regretter «de voir le Québec écarté des plans du gouvernement». «Rien ne justifie le fait que nos chefs québécois, dont plusieurs ont une renommée mondiale, aient été écartés de cette opportunité en or.»
«Le Casino de Montréal est un endroit visité par des millions de personnes chaque année, provenant des quatre coins du monde, a soutenu M. Bonnardel. Un chef cuisiner d’ici aurait permis au Québec de rayonner auprès de touristes internationaux, mais visiblement, Carlos Leitão n’a pas le goût de voir le Québec profiter d’une telle vitrine.»