Le Journal de Montreal

Galchenyuk exclu du 1er trio

Julien est aussi intransige­ant que Therrien sur le rôle des joueurs de centre

- Jonathan Bernier

Alex Galchenyuk ne retrouvera pas sa place au sein du premier trio face aux Rangers. Du moins, pas en début de match.

S’il est fidèle aux combinaiso­ns qu’il a déployées hier à Brossard, Claude Julien fera confiance à Phillip Danault pour pivoter sa première unité, comme ç’a été le cas lors de la troisième période du match face aux Jets.

Galchenyuk, quant à lui, sera flanqué de Paul Byron et de Brendan Gallagher.

Même si plusieurs erreurs de l’Américain, samedi, ont incité Julien à remanier sa formation, il s’est bien gardé de critiquer son jeu.

«Je sais que c’est un joueur très talentueux. Il est encore jeune, mais il mise sur de superbes habiletés qui sont habituelle­ment difficiles à acquérir. Mon job, c’est de l’amener à travailler sur les petits aspects du jeu pour l’aider à devenir meilleur.»

RÉCEPTIF AUX CONSIGNES

Puisque la fiabilité défensive est aussi importante aux yeux de Julien qu’elle l’était à ceux de Michel Therrien, l’attaquant de 23 ans ne devrait pas trop être dépaysé par les consignes.

«Un centre vient toujours en appui dans son territoire. Ce n’est pas que le problème d’Alex. C’est le type de détails que tout jeune joueur doit apprendre à maîtriser dans la LNH», a expliqué Julien.

«Il me semble très réceptif à ce niveau», a -t-il ajouté.

Rencontré quelques instants auparavant dans le vestiaire, le principal intéressé ne paraissait pas trop préoccupé par la situation.

«Nous n’avons pas encore discuté, mais je connais mon rôle. Je sais également que je dois travailler fort lors des entraîneme­nts dans l’espoir d’améliorer mon jeu», a indiqué Galchenyuk.

BEAULIEU ET LES RUMEURS

Bref, il devra patienter. Tout comme Nathan Beaulieu, confiné à la troisième paire de défenseurs malgré le changement d’entraîneur.

«Je sais que mon tour viendra. Pour l’instant, ce qui importe, c’est d’aider l’équipe à participer aux séries», a indiqué Beaulieu, dont le temps de jeu moyen a chuté de 20 min 25 s à 18 min 10 s depuis le début de février.

De plus, Beaulieu n’est pas sans savoir que les rumeurs de transactio­n circulent à son endroit.

«Je ne lis pas les journaux. Je me tiens loin de tout ça. Tout ce que je peux dire, c’est que je me plais ici et que je veux y rester.», a indiqué le défenseur.

Il faut dire que Beaulieu commence à en avoir l’habitude. Il en est à sa troisième saison complète avec le Tricolore et le manège s’est répété lors de chacune d’elle.

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