Frenchies oblige

La semaine dernière, coup de téléphone de Martin Tremblay. Il veut que je descende en Floride pour animer et faire un numéro d’humour lors du tournoi de golf annuel de son resto-bar, le légendaire Frenchies. C’est-tu assez plate comme proposition, ça? Je suppose qu’en plus, je vais être obligé de jouer. Tu ne vas pas aussi loin que pour deux ou trois jours. Alors, en plus, je devrai m’exiler pendant une, deux ou même trois semaines. Martin est venu chambarder ma vie, et Manon, la profiteuse, qui en rajoute: Si on descendait tout doucement en voiture? On passerait par New York, Washington, Savannah, Jacksonville, Daytona. On se fera des sandwiches pour les premiers jours, on couchera dans les motels cheaps en descendant. On évitera alors toutes les files de sécurité à l’aéroport, pas besoin de louer de véhicule là-bas, nos sacs de golf ne sont plus un fardeau. En plus, la belle est en amour avec sa nouvelle Ford Escape.

INDÉJOUABLE

Comme si le moteur de ma chaloupe s’était arrêté dans le gros courant, je suis emporté. C’est devenu «indéjouable» et elle a des réponses à tout. Simon viendra habiter à la maison et gardera la chienne, le chat et le congélateur. On va se faire des CD de Bécaud, Elvis, Ferland, CCR, Bazini et de musique classique. On arrêtera chez les Boulay et les Savard à Hilton Head au retour. Je pourrai continuer d’écrire en roulant, elle conduira.

Mais à un certain moment, un homme doit mettre son pied à terre, regarder la réalité et la raisonner.

On part le 13.

GADOU BIDOU

√ La sécurité sera renforcée autour des députés… afin d’éviter qu’ils se volent entre eux. √ «Si jamais vous voyez un réfugié illégal de 6 pieds et 4 avec un bâton de hockey, on m’appelle...» (Marc Bergevin) √ Le dégel hâtif cause des problèmes à Montréal. Des nids-depoule n’étaient pas prêts. √ Bonjour, vous êtes chez «vous savez qui», je ne suis pas «vous savez où», laissez un message après «vous savez quoi»... √ Je suis obsédé par le sexe, mais

j’ignore depuis combien de fesses.

À DEMAIN

En plus, j’te gage qu’y va faire beau. Quand ça va mal.