Houle est prêt à écouter
L’ancien entraîneur-chef de l’Armada est adjoint avec les Condors de Bakersfield depuis deux saisons
Avec le changement d’entraîneur-chef chez le Canadien, il n’est pas impossible que Marc Bergevin décide aussi de passer un coup de balai dans son club-école qui s’installera à Laval l’an prochain. Si le contrat de Sylvain Lefebvre n’est pas renouvelé, plusieurs candidats seront prêts à écouter les offres, dont Jean-François Houle.
Houle est bien connu sur la couronne nord de Montréal puisqu’il a été entraîneur de l’Armada de Blainville-Boisbriand où il a récolté au moins 40 victoires à chacune de ses trois saisons derrière le banc.
Par la suite, il a été entraîneur-chef des Condors de Bakersfield dans la ECHL durant la campagne 2014-2015. Puis, lorsque la formation californienne est devenue la filiale des Oilers d’Edmonton dans la Ligue américaine, Houle a accepté le poste d’adjoint à Gerry Fleming.
«C’est ma dernière année de contrat avec les Condors, mais je ne regarde pas au-delà de la présente saison, souligne JeanFrançois Houle en entrevue avec Le Journal de Montréal. Je me concentre sur ce que j’ai à faire et on verra pour la suite.»
Le fils de l’ancien joueur du Canadien connaît maintenant bien les rudiments de la LAH alors qu’il en est à sa deuxième campagne à son poste. Toutefois, dans les prochains mois, il ne sera pas fermé aux propositions provenant de l’extérieur de son organisation.
«J’aimerais bien avoir ma chance comme entraîneurchef dans la Ligue américaine qui est un circuit avec du très bon hockey, avoue-t-il. Par contre, je veux prendre mon temps pour bien faire les choses.
«Je sais que ce n’est pas facile de gagner des matchs tout en développant des joueurs. Si l’offre se présente, je vais écouter.»
L’IMPORTANCE DES VÉTÉRANS
Selon Houle, le développement des jeunes joueurs passe par l’embauche de vétérans de qualité.
«Tu dois bien entourer tes espoirs avec des vétérans qui vont les aider à devenir des professionnels, précise l’ancien joueur et entraîneur des Golden Knights de l’Université Clarkson. Ceux-ci doivent
aussi aider l’équipe à gagner des parties sur une base régulière.»
C’est un aspect qui a fait défaut chez les IceCaps, car ils n’ont pas participé aux séries éliminatoires lors des quatre dernières campagnes.
Il faut aussi mentionner que Sylvain Lefebvre n’a pas eu la vie facile depuis deux saisons alors qu’il a dû travailler avec un nombre incalculable de rappels par le Canadien. Cette année, à l’exception de quelques parties au début de l’année, il a rarement eu une formation complète sous la main.
Toutefois, c’est la réalité avec laquelle les entraîneurs de la LAH doivent composer même si elle peut être frustrante par moments.
UN RECORD
Cette saison, le Québec est très bien représenté derrière les bancs de la LAH. Un total de quatre entraîneurs-chefs de la Belle Province sont à la tête d’une des 30 formations de ce circuit.
Outre Lefebvre, Benoît Groulx (Syracuse), Éric Veilleux (San Antonio) et Pascal Vincent (Manitoba) sont les autres pilotes à bénéficier de cette opportunité. Selon le livre de records, c’est la première fois de l’histoire qu’il y a quatre Québécois qui dirigent une équipe lors de la même saison.
Il ne serait pas surprenant qu’on assiste à une vague québécoise chez les entraîneurs de la LNH dans un avenir pas si lointain.