Duvall livre la marchandise
Le défenseur s’est vite adapté à sa nouvelle équipe
ST. PETERSBURG | Lors de notre première rencontre avec Chris Duvall à Orlando, au début du mois, le défenseur disait simplement vouloir s’intégrer à sa nouvelle équipe et il peut dire mission accomplie.
Acquis du Minnesota peu après le repêchage d’expansion, l’arrière droit s’est vite fait une niche avec l’Impact.
«Il s’intègre bien, il a beaucoup d’énergie et peut couvrir beaucoup d’espace, a soutenu Mauro Biello. Il a démontré de belles choses durant ce camp.»
D’un naturel modeste, le défenseur de 25 ans est d’accord, mais croit quand même qu’il est capable de mieux.
«Je vais avoir encore besoin d’un peu de temps pour être à mon mieux, mais je suis content de voir que ça avance bien.»
DÉCISION
Avec les belles prestations de Duvall, Biello aura une décision à prendre puisque Hassoun Camara est jusqu’à nouvel ordre l’homme de la situation à droite.
«Hassoun a été notre défenseur de l’année alors il va jouer demain [aujourd’hui] et samedi et je vais prendre la décision qui va aider l’équipe», a simplement dit l’entraîneur-chef.
Duvall, lui, préfère apprendre de son coéquipier.
«Hassoun est un leader et je prends surtout des conseils de sa part, c’est un bon gars et je veux progresser. Pour le reste, c’est l’entraîneur qui prend les décisions et ce n’est pas entre nos mains.»
BONNE ENTENTE
On sent qu’une bonne complicité s’est installée entre Duvall et Dominic Oduro, le milieu de terrain qui oeuvre sur le flanc droit.
«J’ai joué beaucoup avec lui et ça se passe bien, la chimie est bonne, a reconnu Oduro. Il me parle beaucoup et ça rend mon travail plus facile.»
Sans surprise, Duvall lui renvoie le compliment.
«En jouant avec Dom et Victor [Cabrera] de même qu’avec nos milieux de terrain, c’est facile de s’intégrer à l’équipe parce qu’ils sont très bons avec le ballon et dans le système.»
BON VENDEUR
Duvall, qui est originaire d’Atlanta, admet qu’il avait certaines appréhensions à venir vivre aussi loin au nord. Mais un membre de son entourage a changé sa perspective.
En effet, son parrain est Billy «White Shoes» Johnson, un receveur de passes qui a disputé 14 saisons dans la NFL et a évolué pour les Alouettes en 1981.
«Il a adoré Montréal et un de ses fils est né ici. Il m’a parlé de la ville et il était content que je vienne ici.
«J’avoue qu’en étant du sud, j’étais un peu nerveux de venir aussi loin au nord, mais il a su me rassurer.»