Deux jours d’urgence REER
En cette période boursière hautement risquée, il n’est pas facile de choisir le placement REER qui nous convient.
Quoi qu’il en soit, il ne reste que deux jours, incluant demain 1er mars, pour investir dans notre REER. À la condition, bien entendu, de payer de l’impôt au provincial et au fédéral.
Même si vous ne savez pas quel placement choisir, l’important c’est d’effectuer votre contribution à l’institution financière de votre choix. L’argent peut être placé dans un placement temporaire, comme un certificat de placement encaissable en tout temps, ou un fonds monétaire.
Et lorsque vous aurez choisi le «véhicule» de placement qui vous convient, il suffira d’y transférer vos épargnes.
MARCHÉ RISQUÉ
Cela dit, investir actuellement dans les placements reliés à la Bourse, comme dans un portefeuille d’actions ou des fonds communs d’actions, nécessite une bonne dose de tolérance aux risques.
Le grand patron de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, et son bras droit, le stratège Roland Lescure, affirmaient la semaine dernière que la Bourse se négociait présentement à un niveau «dangereux» et «inquiétant».
Personne ne sait quand surviendra la prochaine correction à la baisse. Mais chose certaine, il y en aura une.
Et une «bonne» correction ça entraîne généralement les grands indices boursiers dans une chute de l’ordre de 10 %.
Et quand les marchés se corrigeront sévèrement, le petit épargnant pourra investir ses liquidités dans le marché. Pour autant qu’il ait une bonne tolérance aux risques.
CPG OU ÉPARGNE QUÉBEC
Que nous reste-t-il comme solution de rechange à la Bourse?
Avec les taux d’intérêt à un niveau historiquement bas, le marché des obligations négociables s’annonce peu prometteur. La raison en est bien simple: comme les taux ne peuvent que remonter, cela exercera une pression à la baisse sur la valeur marchande des obligations négociables.
Et investir dans les placements sécuritaires comme les CPG ou les obligations d’Épargne Placement Québec rapporte des «pinottes» comme rendement.
FONDS FTQ
À l’heure actuelle, les plus «chanceux» ce sont les épargnants qui approchent 65 ans. Comment ça? Ils peuvent investir leur REER (jusqu’à 5000 $/année) dans le Fonds de solidarité de la FTQ et bénéficier de l’alléchant crédit d’impôt de 30 %. En terme de rendement, le Fonds FTQ se défend relativement bien, à comparer à un fonds équilibré.
Ce crédit de 30 % leur procurera un bon «coussin» au cas où les marchés financiers enregistreraient une sévère correction.
On peut investir dans les fonds de travailleurs (FTQ ou Fondaction de la CSN) jusqu’à 64 ans, inclus. L’argent peut y être retiré à partir de 65 ans, ou de notre retraite ou préretraite.