Un système mieux adapté
Le club montréalais mise sur une pression plus élevée
Tout au long du camp d’entraînement, Mauro Biello a indiqué vouloir une équipe qui tiendrait plus le ballon et qui exercerait une pression accrue, et c’est ce qu’il aura.
En tant que général de la brigade défensive, Laurent Ciman aime bien cette idée qui cadre bien avec les caractéristiques de l’effectif.
«On a des joueurs qui peuvent jouer dans un système où on peut garder et faire circuler le ballon.
«On n’a pas des grands gabarits où on peut balancer le ballon à l’avant, alors on s’est ajusté à ça.»
PRESSION
Rappelons que l’Impact a longtemps misé sur la contre-attaque et sans renier cette identité. Ciman accueille favorablement ce nouveau virage.
«L’an dernier, on était plus une équipe qui jouait en contre-attaque, cette année on a plus envie de mettre la pression devant et de récupérer les ballons dans leur partie du terrain et je préfère ça.»
En tant que défenseur, il reconnaît qu’il sera impliqué autrement dans le jeu.
«Ce qui est bien, c’est que ça nous permet de prendre des décisions de l’arrière et de pouvoir dicter le jeu.»
PRUDENCE
En exerçant une pression plus haute, l’Impact pourra récupérer le ballon plus près du filet adverse.
Il faut cependant jouer de prudence puisque l’ensemble du bloc sera engagé plus profondément en territoire adverse.
«Plus on va chasser haut, moins on est près de notre but, souligne Ciman. Il ne faut pas faire n’importe quoi non plus et aller tous vers l’avant en laissant des joueurs libres derrière.»
Dominic Odoru a par ailleurs ajouté que l’Impact était équipé pour lutter à armes égales.
«Nous voulons que l’adversaire vienne à nous, mais il ne faut pas avoir peur d’être l’agresseur et c’est ce que nous essayons d’implanter.»
GÉRER LES MOMENTS
La clé sera de gérer les moments et les énergies du groupe.
«Nous ne pouvons pas presser pendant 90 minutes, mais quand l’occasion se présente, il faut le faire comme il faut», soutient Oduro.
«Peut-être qu’en deuxième demie on devra reculer un peu pour maintenir le score ou parce qu’on est un peu plus fatigués, ça sera à nous de bien gérer tout ça», ajoute Ciman.
CORRECTIONS
Dans un autre ordre d’idées, l’Impact connaît toujours des difficultés avec les phases arrêtées.
D’ailleurs, il a accordé quelques buts sur des coups de pied de coin lors des matchs préparatoires.
Ciman ne veut cependant pas trop mettre l’accent sur cet aspect du jeu.
Il assure que les correctifs ont été apportés.
«On les a faits les ajustements sur les ballons arrêtés. Il faut arrêter de se prendre la tête là-dessus, ça devient plus mental que footballistique.
«Il ne faut pas faire une fixette là-dessus par rapport à l’équipe, mais je comprends que les médias en fassent une.»