Andrighetto à Denver
« Oui, je peux devenir un bon attaquant dans la LNH », assure-t-il
Il y avait des rumeurs depuis plusieurs semaines pour un échange entre l’Avalanche et le Canadien. Joe Sakic et Marc Bergevin ont finalement conclu une transaction, mais personne n’aurait parié sur les noms de Sven Andrighetto et d’Andreas Martinsen.
« Tu ne peux jamais prédire une transaction, c’est impossible de s’y attendre, a dit Andrighetto en entrevue au Journal de Montréal. Je suis excité à l’idée d’obtenir un nouveau départ au Colorado, mais je suis triste de quitter Montréal. J’ai adoré mes quatre saisons au sein de l’organisation. Je vais m’ennuyer de plusieurs choses. J’avais de bons amis au sein de cette organisation. Le CH m’a toujours bien traité. J’ai vraiment aimé l’équipe et la ville. Je restais à Montréal l’été.
« Sakic m’a téléphoné pour me souhaiter la bienvenue, a poursuivi le Suisse. Il m’a dit qu’il était heureux de faire mon acquisition. Mais il n’avait pas trop le temps pour me décrire les plans de l’équipe pour moi. »
Andrighetto a bon espoir de lancer sa carrière dans les montagnes du Colorado.
« Oui, je crois que je peux devenir un bon joueur dans la LNH, a-t-il affirmé. J’espère que j’obtiendrai cette chance à Denver. Je vois ça comme une belle occasion. J’ai hâte à mes débuts avec l’Avalanche. »
À LA RECHERCHE DU BON RÔLE
Au récent Championnat du monde en Russie, Andrighetto avait été l’un des attaquants les plus menaçants de la Suisse avec sept points (3 buts, 4 passes) en sept rencontres. Avec les IceCaps de St. John’s ou les Bulldogs de Hamilton, le rapide ailier produisait également à un rythme de près d’un point par match.
Mais depuis quatre ans, il ne parvenait pas à franchir cette fameuse marche entre la Ligue américaine et la LNH pour s’établir comme un attaquant régulier au sein d’un trio offensif avec le CH.
« Je ne remplissais pas un rôle comme je le faisais au sein de l’équipe nationale suisse ou avec les IceCaps, a-til expliqué. Dans la Ligue américaine et avec la Suisse, je jouais au sein de la première vague en supériorité numérique et j’avais pratiquement toujours une place parmi les deux premiers trios. »
« La LNH est la meilleure ligue du monde, ce n’est pas facile de produire à un rythme élevé, a-t-il poursuivi. J’ai toujours retiré une fierté du rôle qu’on me donnait à Montréal. J’aurais aimé en faire plus. »
UN NORVÉGIEN
En Martinsen, Bergevin a ajouté un autre gros ailier à sa formation. Le Norvégien de 6 pi 3 po et 220 lb représentera une option de plus pour Claude Julien pour son quatrième trio. En 55 rencontres avec l’Avalanche, il a obtenu 7 points (3 buts, 4 passes). Il en était à sa deuxième saison dans la LNH.
« Je veux être un très bon joueur pour l’un des deux derniers trios», a modestement répondu le Norvégien lors d’une conférence téléphonique.
Martinsen, qui gagne un salaire de 640 000$, deviendra joueur autonome sans compensation le 1er juillet.