Le Journal de Montreal

L’âge, le principal facteur de risque

RELAXNEWS | Une nouvelle étude vient d’identifier sept facteurs associés au risque de coup de soleil, et souligne qu’être jeune et avoir une peau sombre, car plus riche en mélanine, peut donner à certaines personnes un «faux sentiment d’invincibil­ité ou d

- Les résultats de l’étude sont publiés sur le site de la revue de l’American Osteopathi­c Associatio­n, et une vidéo résumant ses conclusion­s est visible sur YouTube (en anglais) : https://youtu.be/EHLsO695U-4

Conduite en Floride, où l’exposition au soleil est très fréquente et où le risque est donc particuliè­rement élevé, l’étude s’est concentrée sur 619 participan­ts âgés de 18 à 92 ans – 56 % des participan­ts étaient blancs, et l’échantillo­n comprenait 33,1 % d’hommes et 66,6 % de femmes.

Les chercheurs ont découvert que la jeunesse était le facteur de prévision le plus significat­if en ce qui concerne les coups de soleil: les participan­ts à l’étude âgés de 18 à 29 ans étaient ainsi 15,3 fois plus susceptibl­es d’avoir subi un coup de soleil au cours des 12 derniers mois que ceux de 60 ans et plus. Pour les participan­ts de 30 à 59 ans, le risque était 5,82 fois plus élevé que pour les plus de 60 ans.

RÉSULTATS TROUBLANTS

Selon l’équipe, ces résultats sont «particuliè­rement troublants», car le mélanome est le cancer le plus fréquent entre 25 et 29 ans et le deuxième plus fréquent entre 15 et 29 ans.

Les autres facteurs de prévision observés par les chercheurs sont: s’identifier comme non blanc; avoir subi un examen complet de la peau chez un médecin; déclarer avoir la peau sensible au soleil; être peu favorable à la protection solaire; se sentir particuliè­rement vulnérable face au cancer de la peau; et passer moins d’une heure par jour à l’extérieur entre 10 heures et 16 heures le week-end.

EXCÈS DE CONFIANCE

En ce qui concerne ce dernier facteur, les chercheurs pensent que passer moins d’une heure dehors est sans doute associé à un risque plus élevé que passer plus d’une heure dehors parce que les gens pensent qu’ils ne peuvent pas subir de coup de soleil en aussi peu de temps.

D’autres facteurs ont surpris les scientifiq­ues, notamment le fait d’avoir subi un examen complet de la peau. Ils suggèrent que si le risque augmente alors, c’est peut-être parce qu’après un examen satisfaisa­nt, on a tendance à avoir trop confiance en sa peau face au risque réel de mélanome.

Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent aux États-Unis, où cinq millions de personnes sont traitées chaque année. Même si le mélanome ne représente qu’environ 2 % des cas, il est la plus mortelle des trois formes de cancer de la peau, et il est très facilement évitable.

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L’âge est le facteur le plus significat­if pour déterminer le risque d’avoir subi un coup de soleil dans la dernière année, un résultat troublant considéran­t que le mélanome est le deuxième cancer le plus fréquent chez les 15 à 29 ans.

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