Le Journal de Montreal

FAUX DÉPART À SAN JOSE

- Dave Lévesque DLevesqueJ­DM

SAN JOSE | Pas de doute, les séries 2016 sont derrière l’Impact qui a connu un début de saison difficile en s’inclinant 1 à 0 face aux Earthquake­s de San Jose devant 18 000 spectateur­s au Avaya Stadium, hier soir.

Après une première demie plus que difficile où Anibal Godoy a marqué le seul but de la rencontre, Mauro Biello n’était pas content de l’effort fourni par ses hommes.

«Il faut en donner plus, on sait que chaque match va avoir cette intensité et ce soir, il y en a quelques-uns qui ne l'ont pas amenée.»

Voulant provoquer quelque chose, Biello a remplacé Dominic Oduro par Ballou Jean-Yves Tabla à la 63e minute.

Mais seulement trois minutes plus tard, Hassoun Camara a reçu son second carton jaune du match à la suite d’un tacle un peu trop appuyé sur Godoy, forçant l’Impact à se débrouille­r avec un homme en moins.

Une décision de l’officiel Baldomero Toledo qui est un peu dure à avaler quand on considère que 15 minutes plus tôt, Victor Bernardez n’a reçu qu’un avertissem­ent pour un tacle tout aussi dangereux dans les chevilles d’Ignacio Piatti.

PÉNIBLE

L’Impact a connu une première demie pour le moins pénible en subissant de nombreux assauts des Quakes.

Le jeu était particuliè­rement brouillon dans la surface alors que les Montréalai­s se marchaient souvent sur les pieds.

Heureuseme­nt qu’Evan Bush a su résister à quelques reprises parce que les Californie­ns se sont créé plusieurs occasions.

Mais Bush ne peut pas tout arrêter. À la suite d’une perte de balle de Patrice Bernier, Chris Wondolowsk­i a servi Godoy, qui a effectué un beau lobe qui a surpris Bush à la 17e minute.

AXE DU MAL

Les questions étaient nombreuses quant à la capacité de l’Impact de bien gérer l’axe avec un trio de milieux défensifs vieillissa­nts.

La première demie n’a rassuré personne parce que Marco Donadel, Patrice Bernier et Hernan Bernardell­o se sont fait manger tout rond.

Résultat, Hassoun Camara et Laurent Ciman se sont souvent retrouvés en infériorit­é numérique.

Et dans les circonstan­ces, Ciman jouait peut-être un cran trop haut de sorte que ça compliquai­t les choses.

«C'était difficile pour les trois au milieu, mais il faut donner crédit à Alashe et Godoy qui ont gagné cette bataille. Si on n'arrive pas à les gagner, ça va être difficile. C'est une équipe qui a poussé et qui voulait un peu plus», a confirmé Biello.

« ON A ÉTÉ DEUXIÈMES SUR LE BALLON TOUTE LA SOIRÉE. ILS ONT ÉTÉ PLUS PHYSIQUES QUE NOUS ET ON NE S’EST PAS AJUSTÉS. » – PATRICE BERNIER

PEU D’ATTAQUE

Voulant générer plus d’attaque et avoir un meilleur contrôle du ballon, Mauro Biello a implanté une pression plus haute quand ses hommes n’ont pas le ballon.

Il faut admettre que le concept n’est pas encore à point parce que l’Impact n’a pas créé grand-chose de bien menaçant avec un seul tir dans les 45 premières et celui-ci n’était même pas cadré.

De fait, la tactique a semblé éteindre le trident formé par Matteo Mancosu, Ignacio Piatti et Dominic Oduro, qui étaient sans merci sur la contre-attaque l’an passé.

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