Le look Céline fait tourner les têtes
La chanteuse est devenue une icône de mode durant la dernière année
reine des palmarès depuis plus de trois décennies, Céline Dion s’est forgé une réputation inattendue au cours des 12 derniers mois: celle de reine du style.
La chouchoute du magazine Vogue a confirmé son nouveau statut jeudi à Los Angeles. Vêtue d’une robe bleu poudre signée Christian Siriano sur le tapis rouge du film La Belle et la Bête, la chanteuse québécoise a prouvé qu’elle était effectivement devenue une icône de mode. Sa tenue, comme toutes celles qu’elle porte depuis qu’elle recourt aux services du styliste Law Roach, a ravi la presse internationale, incluant l’édition britannique du magazine ELLE, selon laquelle la diva avait «volé la vedette» de l’événement.
«Durant la dernière année, Céline Dion s’est imposée comme l’une des stars les plus tendance», soulignait le ELLE américain le mois dernier, après avoir aperçu la chanteuse en Schiaparelli Haute Couture alors qu’elle lançait sa collection de sacs à main à Las Vegas.
Une semaine plus tôt, après le gala des prix Grammy, le célèbre Vanity Fair qualifiait son style vestimentaire de «vibrant et rafraîchissant». Céline Dion venait de faire tourner plusieurs têtes en arborant une robe vert émeraude au décolleté plongeant de Zuhair Murad.
Du Billboard au Hollywood Reporter, en passant par Entertainment Weekly, People et Hello, les médias s’intéressent plus que jamais à ses ensembles.
«Sa garde-robe a été ravivée», ajoutait récemment le New York Post.
DANS L’OEIL DU PUBLIC
Mike Gauthier, qui suit la carrière de Céline Dion depuis près d’une trentaine d’années comme chroniqueur musical, reconnaît que l’interprète de 48 ans n’a jamais autant attiré l’attention des magazines de mode qu’aujourd’hui. Cette omniprésence médiatique pourrait – particulièrement aux États-Unis – lui être d’une grande aide quand elle fera paraître, plus tard en 2017, son album anglophone.
«Comme ils disent en anglais: «Any press is good press», indique l’animateur. Est-ce que ça pourrait inciter la nouvelle génération à s’intéresser au disque qu’elle va sortir? Peut-être. Une chose est sûre, ça lui permet de rester dans l’oeil du public. Ça ne peut pas lui nuire.»
UNE PLUS GRANDE FOLIE
L’architecte du relooking de Céline Dion, Law Roach, profite également de toute cette visibilité. Juge à l’émission de téléréalité America’s Next Top Model à VH1, Roach s’est joint au clan Dion au printemps 2016, peu avant que l’artiste entame sa tournée européenne et fasse sensation en portant son fameux coton ouaté du Titanic à Paris.
Aux dires d’Andrew McNally, chroniqueur mode au Journal de Montréal, le styliste américain a apporté une touche de folie à la garde-robe de Céline Dion, qui avait l’habitude de collaborer avec Annie Horth avant son arrivée.
«Ensemble, ils ne s’arrêtent devant rien, déclare McNally. Son style est plus éclaté. Céline Dion a toujours été bien habillée. Annie faisait un super travail. Avec elle, c’était chic et classique. Avec Law Roach, c’est plus pointu et décalé. Elle a un style qui est inspirant pour toutes sortes de femmes. C’est comme si elle redécouvrait la mode.»