Déçu de la manière
Ce n’est pas tant la défaite de 1 à 0 contre les Earthquakes qui a dérangé Mauro Biello. C’est surtout la manière.
«On peut perdre des matchs, mais perdre 60% des duels et être deuxième sur le ballon, ça ne me rend pas content.»
Il a du même coup louangé la façon dont les Quakes ont mené leur match.
«Ils ne nous ont pas donné d’espace, chaque fois qu’on avait le ballon, ils fermaient le jeu. C’est ça jouer contre une équipe qui est prête mentalement à se battre.»
CONSIGNES CLAIRES
Pourtant, Hassoun Camara assure que tout le monde savait exactement ce qu’il devait faire.
«En tant que joueurs, on sait qu’on n’a pas suivi les consignes données. Elles étaient pourtant très claires et on avait un système de jeu bien en place.
«Malheureusement, on a essayé de garder ces principes-là malgré que l’autre équipe nous a empêchés de jouer et on veut se rattraper samedi prochain.»
Camara soutient que les joueurs ne sont pas satisfaits de leur effort.
«On est très déçus parce qu’on n’a pas su mettre en place le schéma que le coach nous a demandé de suivre.»
DONNER LE TON
Evan Bush, qui a bloqué trois tirs et pas des plus commodes, n’a pas voulu pointer ses coéquipiers du doigt.
Selon lui, il ne servait à rien de péter un plomb dans le vestiaire.
«C’était le premier match de la saison, nous n’avons pas bien joué, mais si tu commences à crier après les gars et à lancer des chaises, ça donne le ton pour la saison et je ne pense pas que nous soyons rendus là.
«On avait la chance de nous sauver avec un point si nous avions pu marquer un but un peu chanceux», a-t-il fait remarquer.
DÉSTABILISÉS
Bush a souligné que l’équipe n’avait pas été en mesure de transposer sur le terrain le travail accompli pendant le camp d’entraînement.
«Nous avons travaillé sur des principes pendant six semaines et une fois sur le terrain, nous ne les avons pas mis en application.»
Le gardien soutient de plus qu’une blessure à la hanche à Victor Cabrera avait changé la donne.
«On s’était préparé d’une certaine façon et Victor s’est blessé la veille alors que Wandrille [Lefèvre] avait une commotion.»