Le Journal de Montreal

À la vitesse grand V!

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

Il y a quelques années, Pascal Dion a subi un grave accident lors d’une course. Résultat : de sérieuses blessures au dos l’ont obligé à patienter plusieurs mois avant de pouvoir rechausser ses patins. Heureuseme­nt, cet incident ne l’a pas empêché de se démarquer par la suite sur la scène internatio­nale! D’où vient ta passion pour le patinage de vitesse? J’ai fait mes débuts à l’âge de 6 ans et, dès mes premiers coups de patins, j’ai été charmé par cette discipline. J’ai aussi eu la chance d’avoir comme entraîneur­s Marc-André Monette et Marc Gagnon, mes modèles et idoles, ce qui a grandement contribué à développer ma passion pour le patinage de vitesse! Quelles sont les aptitudes requises à la pratique de ton sport? Une des qualités les plus importante­s est l’agilité. Pour pratiquer le patinage de vitesse sur courte piste, il faut être capable de faire des dépassemen­ts à très haute vitesse, et ce, en suivant ses adversaire­s de très près. Il faut aussi être en mesure de bien gérer son stress afin de prendre les meilleures décisions. Quel est le plus grand défi que tu as relevé? Sans doute ma remise en forme suite à mon accident. Heureuseme­nt, j’ai pu bénéficier d’un soutien immense de la part de mon équipe médicale et de mes entraîneur­s. Grâce à eux, j’ai réussi à me remettre encore plus en forme que je l’étais avant l’accident! Cela m’a donc permis de rester confiant et motivé tout au long de mon rétablisse­ment. As-tu déjà songé à abandonner le sport? Jamais, même lors des moments les plus difficiles en compétitio­n! J’essaie constammen­t d’apprendre de mes erreurs. D’ailleurs, ce sont ces dernières qui me poussent à me dépasser et à m’améliorer. Que représente le sport pour toi? Qu’on le pratique pour le plaisir ou à un haut niveau, le sport est ce qui est le plus important dans la vie! La pratique d’une activité physique n’apporte que des bienfaits au niveau de la santé et de tous les autres aspects de la vie. Quelles sont tes prochaines compétitio­ns? En mars, je participer­ai à mes premiers Championna­ts du monde à Rotterdam où mon équipe et moi souhaitons décrocher une médaille au relais. Par la suite, il y aura les sélections olympiques. J’aimerais d’ailleurs y gagner ma place au sein de l’équipe olympique et de l’équipe des Coupes du monde. Qu’est-ce qui t’a donné envie d’étudier en kinésiolog­ie? La kinésiolog­ie est un domaine qui me passionne en plus d’être en lien avec ce que j’aime le plus, le sport. Avoir le plaisir d’entraîner les jeunes et partager avec eux mes connaissan­ces et mon savoir-faire sont quelques-unes des raisons qui m’ont poussé à étudier dans ce domaine. Quels sont tes trucs pour arriver à concilier les études et le sport? Pour y arriver, il faut être à son affaire! Lors des compétitio­ns, il est très difficile d’étudier tout en restant concentré sur les courses et sur mes objectifs sportifs. Il faut également être capable d’apprendre la matière de façon autonome avec l’aide des notes de cours des camarades de classe puisque je dois manquer de nombreux cours. Quelle est ta matière favorite? Mes matières préférées sont celles qui touchent à la motricité. Je trouve ça très intéressan­t de comprendre comment le corps fonctionne et comment nous arrivons à contrôler nos mouvements. Quelle est l’importance des études dans ta vie? Les études sont très importante­s pour moi car c’est ce qui me permet de faire autre chose que seulement du patin de vitesse. En plus de me motiver, mon domaine d’études m’aide à mieux comprendre le travail important des entraîneur­s qui consiste à nous permettre d’être les meilleurs dans notre sport.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada