Le Journal de Montreal

Russell martin le Conseiller

- PIERRE DUROCHER

MIAMI | Russell Martin souhaitait de tout coeur participer à la Classique mondiale, surtout qu’il allait enfin pouvoir jouer à la position d’arrêt-court.

On sait qu’il en a été empêché pour des questions d’assurances reliées à son contrat en raison d’une interventi­on chirurgica­le mineure subie au genou gauche en novembre.

Martin est le plus haut salarié chez les Blue Jays avec un montant de 20 millions de dollars qui lui sera versé en 2017. Oui, vous avez bien lu.

Le Québécois de 34 ans est déçu de ne pas pouvoir participer à la Classique mondiale, mais il a tout de même réussi à obtenir la permission de la direction des Blue Jays pour occuper un poste d’instructeu­r au sein de la formation canadienne pour les trois matchs qui seront présentés cette semaine à Miami.

«Il aidera nos receveurs à commander les bons lancers, a commenté le gérant Ernie Whitt. Russell pourra leur refiler de précieuses informatio­ns au sujet des frappeurs adverses. Je me réjouis de sa présence avec l’équipe.»

RETOUR DE L’ASCENSEUR

Martin prend son rôle au sérieux. «J’aurais aimé participer au tournoi comme joueur d’arrêt-court, la position que j’occupais au début de ma carrière, a-t-il raconté. Ç’aurait été la réalisatio­n d’un rêve.»

Martin se console à l’idée qu’il sera présent dans l’abri pour encourager les Canadiens à la victoire, dont plusieurs sont de vieilles connaissan­ces. Pour garder la forme, il s’exercera occasionne­llement à capter les offrandes des lanceurs dans l’enclos de pratique et il participer­a aux exercices au bâton avant les matchs.

«Il est normal que j’apporte ma contributi­on après avoir bénéficié du programme de Baseball Canada à l’époque, a-t-il expliqué. Je crois que je peux aider les gars à bien se préparer.»

MORNEAU EN QUÊTE D’UN CONTRAT

Justin Morneau est l’un des joueurs les plus connus au sein de l’équipe canadienne, lui qui sera le frappeur de choix.

Le champion frappeur de la Ligue nationale en 2014 représente toujours une menace au bâton, même s’il a été ralenti par les blessures depuis deux ans, étant limité à 58 matchs avec les White Sox la saison dernière.

Morneau est en quête d’un contrat en vue de la prochaine saison.

Même si son équipe est négligée, Whitt a un message à livrer aux amateurs qui se présentero­nt au stade des Marlins pour assister aux matchs.

«S’il s’agissait d’une longue série de matchs, vous pourriez dire que le Canada n’a aucune chance de se qualifier pour la ronde suivante», a-til dit.

«Mais étant donné qu’on ne dispute qu’un seul match contre chacune des trois autres formations de notre groupe, tout peut survenir. On l’a déjà vu dans le passé alors qu’on avait surpris les Américains en 2006 pour perdre ensuite contre une équipe moins forte.»

Whitt mise sur l’esprit de camaraderi­e qui existe au sein de l’équipe canadienne avec ce mélange de vétérans et de jeunes joueurs pour générer du succès. «Si on demande à Justin Morneau de déposer un amorti, il le fera pour la cause de l’équipe», a indiqué Whitt.

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