Le Journal de Montreal

Ouellette aux JO derrière le banc ?

- JONATHAN BERNIER

Caroline Ouellette ignore toujours si elle sera de retour à son poste avec les Canadienne­s de Montréal la saison prochaine. Elle préfère prendre le temps de savourer ce championna­t avant de prendre une décision.

À 37 ans, l’attaquante en était à sa huitième saison au sein de cette formation. En cours de route, elle a remporté cinq coupes Clarkson. Elle est la seule joueuse de l’histoire de la Ligue canadienne de hockey féminin à avoir atteint le plateau des 300 points. Elle en compte 309. Elle a fait bouger les cordages à 130reprise­s, un record qu’elle partage avec Jenna Hefford.

Sa dévotion à promouvoir le hockey féminin l’amènera inévitable­ment vers le coaching. D’ailleurs, la quadruple championne olympique fait déjà ses premiers pas dans ce domaine.

AU CHAMPIONNA­T DU MONDE

Embauchée à titre d’entraîneus­e adjointe de l’équipe nationale, Ouellette accompagne­ra les représenta­ntes de l’unifolié à Plymouth, au Michigan, où se tiendra le Championna­t mondial de hockey féminin, du 31 mars au 7 avril.

«C’est plaisant de pouvoir travailler avec les meilleurs entraîneur­s au Canada et de pouvoir entraîner les meilleurs athlètes du pays. C’est incroyable de voir leur vitesse, leurs habiletés et leur calibre de jeu», a-t-elle indiqué.

«Je me sens choyée d’obtenir cette opportunit­é-là. Un jour, j’aimerais retourner aux Jeux olympiques comme entraîneus­e. J’ai beaucoup de travail à faire.»

POULIN RAVIE

Si elle dit qu’elle a beaucoup de chemin à faire, c’est que, pour l’instant, Ouellette occupera le poste de troisième adjointe. Celle qui s’occupera de décortique­r les tendances des prochains adversaire­s de l’équipe.

Marie-Philip Poulin et Lauriane Rougeau, deux de ses coéquipièr­es avec les Canadienne­s défendront les couleurs de l’équipe canadienne. Elles assurent qu’elles ne trouveront pas étrange de la voir de l’autre côté du banc.

«J’étais l’une des plus ravies dans l’équipe d’apprendre cette nouvelle, de savoir qu’on aurait Caroline derrière nous. On vante souvent ses qualités de joueuse de hockey, mais c’est également une très bonne personne, a lancé Poulin. Savoir que nous aurons une personne d’expérience derrière le banc, ça ne peut qu’être une expérience positive.»

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