Un homme de 101 ans survit à deux accidents le même jour
Blessé dans une autopatrouille Au moment d’être reconduit chez lui
SAINT-NAZAIRE | Un homme de 101 Ans A été impliqué dans deux Accidents de la route en quelques minutes, dont un Alors qu’il se trouvait dans une voiture de police.
Le centenaire a d’abord été impliqué dans un accident jeudi matin. Il s’en était sorti sans blessure, mais son véhicule ne pouvait plus circuler. Il a donc accepté l’offre d’un policier, de le reconduire chez lui, une procédure acceptée par la Sûreté du Québec.
En chemin, la voiture de la SQ a été heurtée par une camionnette à l’intersection des rangs Brodeur et Upton, à Saint-Nazaire.
IMPACT VIOLENT
Louise Lepage regardait par la fenêtre en tentant d’endormir son bébé naissant lorsqu’elle a vu la collision. Cependant, elle n’est pas en mesure de dire si le policier avait ou non fait son arrêt obligatoire.
«Ça a fessé fort», résume-t-elle.
Un voisin, Pascal Forest, a accouru vers la scène d’accident. La voiture de police avait fait un tour complet sur elle-même et se trouvait sur son terrain, accotée contre un arbre.
LE CENTENAIRE COINCÉ
Après l’impact, l’homme de 101 ans était coincé sur son siège de passager, à l’avant de la voiture de police. Le sac gonflable était déployé.
«Il disait qu’il allait bien», rapporte M. Forest.
Selon Ingrid Asselin, porte-parole de la SQ, le policier et la passagère de la camionnette ont été conduits au centre hospitalier pour des blessures mineures.
L’homme ăgé a dû prendre son mal en patience avant d’être pris en charge par les ambulanciers. On a dû arracher la porte pour le libérer, a raconté un voisin, Lucien Robitaille.
Comme un policier est impliqué dans la collision, l’enquête pour en déterminer les causes a été confiée à un poste de la SQ d’une municipalité voisine.
Seul le rang où circulait l’agent compte un arrêt obligatoire. Mme Asselin soutient que le patrouilleur aurait respecté la signalisation, mais attend les conclusions de l’enquête pour le confirmer.
PRISE DE BEC
M. Robitaille a été offusqué de voir la vitesse à laquelle roulait un deuxième policier lorsqu’il s’est pointé sur les lieux de l’accident.
«Tu es arrivé en fou. Il faut être malade pour rouler comme ča!» a-til lancé au policier.
Celui-ci l’aurait sommé de rentrer chez lui, ce que M. Robitaille n’a pas apprécié.
«C’est rare qu’on en voie un baveux comme ča. Je peux croire que les policiers se protègent entre eux, mais ils ne sont pas obligés de tuer du monde pour ča», s’offusque-t-il.
Une plainte en déontologie policière pourrait être déposée.
Selon les voisins, il s’agit d’une intersection dangereuse et plusieurs accidents graves sont survenus à cet endroit.