Le toit d’une salle d’opération s’effondre
Des chirurgies annulées à l’Hôtel-Dieu d’Amos
AMOS | Le pire a été évité mercredi matin alors que des tuiles de plafond de sont effondrés sur du matériel médical d’un bloc opératoire en raison d’une infiltration d’eau, juste avant que les chirurgiens débutent leur journée de travail.
L’effondrement s’est produit dans le dépôt stérile du bloc opératoire de l’Hôtel Dieu d’Amos, en Abitibi.
Il s’agit d’un endroit stratégique où est entreposé, compté et stérilisé le matériel médical utilisé par les chirurgiens qui oeuvrent dans les quatre salles d’opération de l’hôpital.
Aucun patient n’était en train de se faire opérer lorsque l’incident est survenu, mais certains attendaient dans la salle d’attente.
«J’étais prête à me faire opérer. C’était prévu depuis longtemps et c’est juste plate que ce soit arrivé ce matin là. Ce n’est pas très rassurant. Que serait-il arrivé si l’infiltration d’eau était survenue directement au-dessus de la table d’opération», s’est demandé une patiente qui a requis l’anonymat, mais qui avait fait plus de 100 kilomètres de route pour subir son opération.
SÉCURITÉ
Le directeur général adjoint au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, Yves Desjardins, affirme que la sécurité des patients n’a jamais été compromise. «l’affaissement n’a pas eu lieu directement dans la salle d’opération, mais dans le dépôt stérile qui est à côté de la salle d’opération», a-t-il tenu à rappeler.
Quoi qu’il en soit, le Centre de santé a été forcé d’annuler les 12 chirurgies non urgentes prévues mercredi dernier, le temps de tout nettoyer et stériliser à nouveau.
M. Desjardins confirme que du matériel médical a dû être jeté en raison de leur contamination.
L’hôpital d’Amos étant le centre régional en traumatologie, du matériel stérilisé de d’autres établissements a été amené sur place afin de pouvoir répondre à la demande en cas d’accident.
AGRANDISSEMENT
L’ infiltration d’eau s’est produite dans une portion de l’ hôpital construite il ya à peine huit ans et qui avait déjà eu des problèmes semblables dans l’année qui avait suivi son aménagement.
Selon M. Desjardins, il est trop tôt pour savoir si des recours seront pris contre les architectes ou l’entrepreneur qui avait effectué les travaux.
Pour l’instant, le Centre de santé s’est affairé à rendre le dépôt stérile utilisable et à assécher l’entretoit. Les activités normales de l’hôpital ont repris jeudi matin.