Enfin de retour à domicile
L’absence d’Alexander Radulov fait mal chez le Canadien et ça s’est reflété dans la défaite face aux Flames de Calgary. Le Tricolore a de la difficulté à marquer des buts et Claude Julien doit trouver un deuxième trio stable.
Les Flames ont complètement surclassé le Canadien en étant impressionnants à tous les niveaux. On comprend mieux pourquoi ils avaient sept victoires de suite, c’est une équipe bien équilibrée, rapide, robuste et talentueuse.
Un joueur comme Radulov, on peut le remplacer à court terme, mais à moyen et long terme, ça va devenir difficile. Et puis, il est évident que le plan de match de l’adversaire est de neutraliser Max Pacioretty. Leurs chances de gagner sont ainsi supérieures. C’est pourquoi Claude Julien doit trouver un deuxième trio qui va aider l’équipe.
LONG SÉJOUR AU CENTRE BELL
La prochaine semaine du Canadien s’annonce intéressante. Détour par Edmonton demain avant de revenir à la maison, où il disputera sept de ses huit matchs suivants. C’est une façon de bien se préparer en prévision des séries éliminatoires. Le Canadien va rencontrer quatre équipes éliminées durant cette séquence, mais en jouera trois contre les Sénateurs.
Cette série de matchs contre les hommes de Guy Boucher déterminera la première position de la division Atlantique.
Selon moi, la rivalité va atteindre un niveau assez fort avec la présence des joueurs ajoutés à la date limite des transactions. Trois parties en 10 jours, ça va être intéressant de voir comment les deux équipes vont se comporter, comment les hommes forts vont se comporter, avec Chris Neil d’un bord et Steve Ott de l’autre. La discipline va être cruciale alors que le niveau d’intensité va augmenter.
NOUVEAUX JOUEURS SOUS LA LOUPE
Les Sénateurs jouent d’ailleurs du bon hockey présentement. Et même si Brent Burns risque de mettre la main sur le trophée Norris, Erik Karlsson joue du hockey extraordinaire. Il est la bougie d’allumage des «Sens», littéralement, et il m’impressionne. J’aime le voir contrôler la rondelle, le voir patiner avec élégance et fluidité. Quelque part, il me fait penser à Paul Coffey. Oui, il commet des revirements, mais on s’en fout. Les entraîneurs savent qu’il va faire gagner beaucoup plus de matchs qu’il va en faire perdre.
Chez le Canadien, on évalue graduellement le niveau des nouveaux éléments qui se sont greffés à l’équipe. Je ne dirais pas que Ott fait partie des surprises, mais il donne ce qu’il devait donner. Jordie Benn s’avère une agréable surprise et, à mon avis, le joueur qui connaît le plus de difficultés, c’est Dwight King, alors qu’on a beaucoup fait allusion au fait qu’il a gagné deux coupes Stanley.
Claude Julien a laissé de côté Emelin cette semaine. Parfois, quand tu laisses un vétéran de côté, tu peux t’attendre à des répercussions parce qu’il est fâché et contrarié. Emelin me donnait l’impression d’être un athlète dérangé par la situation, jeudi. Il n’a pas joué un grand match et il ne s’est pas vraiment impliqué.
Un petit mot pour signifier à quel point le Canadien change de visage sans Price dans l’alignement partant. On l’a vu face aux Flames. Même si Montoya n’a pas été mauvais, on a toujours l’impression qu’il manque quelque chose au Canadien. Price, c’est le joueur-clé. Il ne faut vraiment pas qu’il s’absente trop souvent.