« J’étais magané en fin de saison » – RUSSELL MARTIN
MIAMI | Russell Martin a trouvé cela fort difficile de ne pas être sur le terrain avec les joueurs de l’équipe canadienne à Miami, devant se contenter d’un rôle d’instructeur.
«J’ai essayé d’aider l’équipe d’une autre façon en refilant des conseils aux joueurs, mais c’est sur le terrain que j’aurais aimé me retrouver...», at-il confié.
On sait que Martin n’a pu participer à la Classique mondiale pour une question d’assurances reliée au fait qu’il ait dû subir une intervention chirurgicale mineure au genou gauche en novembre.
«J’étais en colère en apprenant mon inadmissibilité parce que je n’étais pas au courant du règlement. Je souhaitais tellement jouer à l’arrêt-court», a-t-il raconté.
«Les gens l’ont peut-être oublié, mais j’évoluais à cette position lorsque j’ai été repêché par les Dodgers en 2002. Ç’aurait été une belle expérience à vivre. Je comprends toutefois que si je m’étais blessé en jouant à l’arrêt-court, cela aurait grandement déplu à mes patrons.»
Martin a encore trois années à écouler à son contrat, à un salaire annuel de 20 millions de dollars.
UN GENOU MAL EN POINT
Il se devait d’être opéré au genou gauche au cours de la saison morte, des cartilages étant mal en point.
«J’étais magané en fin de saison, a avoué Martin. Je ne voulais pas en parler publiquement parce que je n’aime pas les excuses.
«Je préfère penser positivement et me dire que je suis en forme. Mais je ne l’étais pas et cela a visiblement affecté mon rendement durant les matchs éliminatoires, notamment au bâton. Mon genou était en piteux état et mon niveau de confiance n’était pas à son mieux.»
UN ENTRAÎNEMENT MIEUX ÉQUILIBRÉ
À l’âge de 34 ans, Martin comprend mieux que jamais l’importance de prendre grand soin de sa condition physique.
«J’ai appris à mieux équilibrer mon programme d’entraînement afin d’éviter d’en faire trop, ce qui finissait par nuire à mon rendement durant l’année», a expliqué le receveur, qui a découvert en 2016 les bienfaits de la natation grâce à l’athlète paralympique Benoît Huot, lorsqu’ils ont fait connaissance à l’Institut national du sport du Québec.
Martin se réjouit de la venue du receveur Jarrod Saltalamacchia chez les Blue Jays. «C’est un gars qui comprend très bien le travail des lanceurs et je pourrai mieux apprécier mes journées de congé durant la saison.»