Le phénomène
Bon le phénomène GND fait son effet dans le paysage politique québécois ou plutôt montréalais. En démocratie toutes les tendances et allégeances ont droit à être entendues. Et la venue d’un jeune, en politique, est la bienvenue. D’où l’accueil positif relié à la venue de Gabriel Nadeau-Dubois. Celui-ci a ses idées, sa position politique. Jusque là tout est correct.
Mais là où j’ai un problème, c’est avec l’opportunisme. Et ce n’est pas la venue de GND qui m’agace mais l’arrogance qu’il a démontrée en se joignant à cette formation politique. On dirait un chef de partie.
Certes le personnage jouit d’une aura incontestée, il est presque une vedette, c’est l’équivalent d’un Justin Trudeau de la gauche.
Mais tout ce battage médiatique autour de lui fatigue. Il me semble qu’à part son implication dans la classe en 2012, son bagage politique est assez limité en termes de réalisations concrètes.
Car n’oublions pas qu’il chausse de grands souliers, ceux de Françoise David.
N’oublions pas que celle-ci s’était impliquée corps et âme dans la Fédération des femmes du Québec, l’amenant à être confrontée avec la cause des femmes et surtout des plus démunies.
Quand elle arriva en politique, elle avait tout un bagage d’expérience sociale. Elle avait plus que d’avoir été porte-parole d’un regroupement d’étudiantes et d’étudiants qui manifesta un 2012.
Au débat des élections de 2012, elle fit toute une performance au nom de QS. Ses interventions publiques étaient toujours faites avec retenue et fermeté.
En passant je ne suis pas partisan de QS mais j’ai toujours respecté madame David. Aussi la diatribe sur la trahison des politiciens des 30 dernières années est une insulte malgré les tièdes excuses données après.
J’ai connu tous les députés du comté que j’habitais avant et ils n’ont pas trahi le Québec. Suffit de regarder l’ensemble des services sociaux au Québec.