Le Journal de Montreal

Une famille Unie chez l’impact

- DAVE LÉVESQUE

L’Impact y est pour beaucoup dans l’importante délégation argentine dans la MLS. En effet, avec cinq joueurs originaire­s du grand pays d’Amérique du Sud, son contingent représente un peu plus de 20 % des Argentins dans le circuit Garber. Hassoun Camara est un habitué des vagues nationales depuis qu’il s’est joint à l’Impact, en 2011. «C’est un phénomène que j’avais vécu quand je suis arrivé avec une première génération de Français, et puis il y a eu une génération d’Italiens et aujourd’hui, c’est l’Argentine.»

PLUS FACILE

Ignacio Piatti, Andrés Romero, Victor Cabrera, Hernan Bernardell­o et maintenant Adrian Arregui sont tricotés serrés, on peut le deviner. «Ça aide d’avoir d’autres Argentins, nous nous sentons bien ensemble et on est à l’aise ici», raconte Bernardell­o.

«C’est plus facile parce que nous sommes plusieurs à parler la même langue», ajoute Cabrera, qui en est à une troisième saison dans le maillot bleu-blanc-noir.

Justement, la langue peut être une pierre d’achoppemen­t, mais beaucoup moins qu’avant.

«Avec la langue, c’est parfois difficile, mais ils suivent des cours d’anglais et ça facilite la communicat­ion», explique l’adjoint à Mauro Biello, Jason DiTullio.

PERSONNALI­TÉ

«C’est une belle famille, mais ils sont très ouverts et on partage des moments ensemble dans le vestiaire ou en dehors. Ce sont des garçons adorables», relate Camara.

Celui-ci admet être nul en espagnol, mais retirer beaucoup de ses échanges avec ses coéquipier­s argentins.

«Ils amènent de la personnali­té. On découvre des choses, comme le maté, qu’on ne connaissai­t pas.

«Il y a le langage aussi dont on s’imprègne, on essaie d’apprendre l’espagnol.»

Mais aux yeux de Camara, c’est sur le terrain que leur apport est le plus notable.

«Ils sont d’abord très forts sur le terrain, ils amènent beaucoup de profondeur et de qualité à l’équipe.»

ADAPTATION

Pour Bernardell­o, qui en est à un second séjour avec l’Impact, l’adaptation à la vie montréalai­se s’est faite très facilement.

«C’est facile de s’adapter à Montréal, nous y sommes bien traités et nos familles aussi.»

Le vétéran est aussi revenu sur son nouveau coéquipier, Adrian Arregui, qu’on a vu pour la première fois samedi contre Seattle.

«C’est un joueur qui est très similaire à Marco, Patrice, moi et Mallace.

«C’est un bon joueur à ajouter à l’équipe et ça ajoute de la compétitio­n en milieu de terrain.»

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