Le Journal de Montreal

Positif dans la défaite

- Jonathan Bernier

«J’ai aimé la façon dont nous avons travaillé. Nous nous sommes retroussé les manches, nous sommes allés à l’attaque et nous avons trouvé un moyen de nous remettre dans le match.»

Avec raison, Claude Julien a vu beaucoup de points positifs à tirer de ce revers aux mains des Blackhawks de Chicago.

Après tout, ses hommes ont mis Corey Crawford à l’épreuve à 42 occasions. Seulement le Wild du Minnesota, dimanche dernier, est parvenu à faire mieux (44 tirs) face aux Hawks cette saison.

«On a fait de bonnes choses. On a obtenu des occasions de marquer. Cependant, ça a été long avant qu’on marque le premier but. Au moins, on n’a pas abandonné. On a failli égaler la marque avec quelques minutes à faire», a poursuivi l’entraîneur du Canadien, lors de son point de presse d’après-match.

Celui-ci soutient que c’est au niveau de l’exécution que le jeu de sa formation a fait défaut.

«Nous avons obtenu beaucoup de tirs, mais souvent nos passes étaient dans les patins. C’est ce qui a peut-être fait la différence.»

Corriger au lieu D’accuser

Quelques erreurs en territoire défensif ont également fini par coûter cher aux Montréalai­s.

Contre une puissance offensive comme les Blackhawks, ce genre d’erreur se veut fatale.

Dans ce domaine, on n’a d’autre choix que de penser immédiatem­ent à Alexeï Emelin, impliqué négativeme­nt dans les trois premiers buts des visiteurs.

Bien qu’il ait reconnu que son défenseur avait connu une mauvaise soirée, il a refusé de le clouer au pilori.

«Tout le monde connaît des matchs plus difficiles. Je ne suis pas du genre à pointer du doigt, mais je suis du genre à essayer de corriger les choses. C’est ce que nous allons tenter de faire au cours des prochains jours», a calmement expliqué Julien.

«Ce que je dis ici (en conférence de presse) n’a pas d’importance. C’est ce que je fais dans le vestiaire qui en a», a-t-il ajouté quelques instants plus tard.

Dans le vestiaire, Max Pacioretty s’est porté à la défense de son coéquipier, lorsque interrogé pour savoir si c’était plus difficile pour Emelin dernièreme­nt.

«Je ne sais pas ce que vous souhaitez obtenir comme réponse, mais on gagne en équipe et on perd en équipe», a-t-il répondu d’un ton irrité.

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