Ils ont lancé des appels à l’aide avant de mourir
MONTMAGNY | Les deux hommes qui sont décédés dans leur véhicule à SaintPierre-de-la-Rivière-du-Sud dans la nuit de mardi à mercredi ont tenté de se sortir du pétrin réfugier camionnettelaquellecorpsde Voilàqu’a «Sortirl’aide donnéchez ont avantle du et chercherau des dans conseilse le été coin.» leursde petit garagistedansréfugier résidents retrouvés se la mardi lorsqueplus à GilbertFiset soir. l’aide quel’a D’autantSamson tardMichael appelé les deux trouvaientquinzaineà hommespeinedeà unemètres de se quelques22 «Ilh 21 m’a pour maisons.appelé queà j’aille Je le lui remorquer.ai dit que pas. ça Ce ne n’est circulaitpas que je ne voulais pas, c’est que je ne pouvais pas. Dans ce tempslà, je dis de frapper à la première maison et de dormir là», raconte le propriétaire du Garage GGB Samson.
TROP TARD
Michael Fiset, 33 ans, et Pierre Thibault, 42 ans, ont voulu suivre les conseils du garagiste, mais ne sont vraisemblablement pas parvenus à obtenir de l’aide.
«Ils seraient allés cogner à une porte et n’auraient jamais eu de réponse. Avec le vent, c’est sûr que le citoyen chez qui ils ont frappé ne pouvait rien entendre», précise
le maire de la petite municipalité, Alain Fortier.
Les deux hommes n’ont toutefois pas abandonné à ce moment, déterminés à déprendre leur véhicule. «Ils auraient pris une pelle dans la cour pour aller essayer de sortir», souligne l’élu, ébranlé réservé victimes.M. Fortierpar aux le deuxsoutient sort par contre que tout a été fait matin. pour venir en aide aux «On deuxa essayé victimes. avec unet ça de a nos brisé. camionsOn en a Montmagnyfait venir quiun de ne pouvait se rendre. On a appelé [à la ville] de Berthier et c’était la même chose. Personne ne pouvait se rendre», raconte M. Fortier. TEXTOS
L’amie de coeur de Michael Fiset a raconté à TVA Nouvelles toutes les tentatives que celui-ci a faites pour obtenir de l’aide avant de mourir.
À plusieurs reprises, M. Fiset a envoyé des messages texte pour expliquer la situation. Selon Mme Couture, il n’a jamais voulu crier sa détresse, pour ne pas faire paniquer ses proches.
«Il disait qu’ils n’étaient plus capables de sortir du véhicule, parce qu’il y avait trop de neige.»
Son dernier message semble confus, explique-t-elle. Après 0 h 53, la communication a été rompue.
«On n’a même pas pu aller le chercher. C’est triste. Il y a eu un manque quelque part. Je ne comprends pas.»