Stroll n’a pas à rougir
«Je ne peux demander mieux, je suis aux anges», dit Sebastian Vettel, le vainqueur du GP d’Australie
MELBOURNE | Pourtant dominant depuis le début de la fin de semaine, Lewis Hamilton, détenteur de la position de tête en qualifications et grand favori de la course, a dû s’incliner face à Sebastian Vettel au Grand Prix d’Australie.
Il s’agit de la première victoire pour l’Allemand, et pour Ferrari aussi, depuis le 20 septembre 2015 au Grand Prix de Singapour.
«C’est très rassurant d’entreprendre la nouvelle saison de cette façon, s’est exprimé le quadruple champion du monde. Je ne peux demander mieux. Je suis aux anges.»
Le Britannique n’a pas cherché d’excuses pour expliquer sa deuxième place, mais il est vrai que la «circulation» l’a empêché d’assurer la riposte à Vettel après son arrêt au 17e tour.
«C’est dommage que je me sois retrouvé derrière la Red Bull [celle de Max Verstappen] à ma sortie des puits, a-t-il indiqué. J’ai perdu beaucoup de temps. Je savais qu’il serait très difficile à doubler.
«Mais je tiens à féliciter Ferrari et Sebastian qui ont fait du très bon travail.»
BOTTAS CONFIRME
Son nouveau coéquipier, Valtteri Bottas, à sa première course chez Mercedes, les a accompagnés sur le podium.
«L’équipe m’a facilité la tâche, a dit le Finlandais. Elle a fait un très bon travail.
«Mais Sebastian et Lewis étaient très rapides. Beaucoup plus que moi. Jamais je n’ai été capable de les suivre. C’est un podium néanmoins satisfaisant pour ma première course chez Mercedes.»
Kimi Raïkkönen et Verstappen ont complété le groupe des cinq premiers à l’arrivée.
C’est la première fois en quatre ans qu’un représentant des Flèches d’Argent n’accède pas à la plus haute marche du podium au Grand Prix d’Australie.
L’an dernier, Hamilton s’était aussi classé au second rang derrière son ancien partenaire et maintenant retraité, Nico Rosberg.
QUEL SPECTACLE ?
La nouvelle réglementation a beau avoir donné un vent de renouveau à la F1 avec ses voitures plus performantes, disons que le spectacle (à part quelques brefs débats) n’a pas été meilleur pour autant, si ce n’est que Ferrari s’est enfin montrée sous un bon jour.
Les écarts entre les deux meilleures écuries et le reste du plateau (incluant Red Bull, qui a connu un week-end difficile) restent importants.
Pour preuve, Felipe Massa, classé sixième, a concédé 83 secondes au gagnant lorsqu’il a rallié l’arrivée.
Le Brésilien est le dernier des participants à ce premier Grand Prix de la saison à avoir parcouru le même nombre de tour que le meneur.