Un moral à toute épreuve qui a un rôle à jouer
QUÉBEC | Malgré les épreuves répétées que la vie lui a envoyées depuis son plus jeune âge, Allyson Murphy a choisi de garder le moral et de ne jamais laisser la maladie «voler des années de sa vie», une philosophie qui l’a grandement aidé à vaincre, selon elle. À 20 ans, clouée au lit par une deuxième tumeur de Wilms qui la laissait avec à peine un quart de rein pour fonctionner, Allyson a fait le choix de vivre, tout simplement.
«C’est long, la maladie. C’est deux ans de cancer et de traitements. Ne perds pas ce temps-là à déprimer», se répétait sans cesse la jeune femme.
Affaiblie par les traitements, affectée par la perte de ses cheveux, elle s’est continuellement poussée à sortir avec ses amies pour «vivre la vie d’une fille de 20 ans».
«Je me suis acheté une perruque brune, une rousse, une blonde, une noire et je me bottais le derrière pour continuer à vivre! Je me fixais des buts à court terme, parfois aussi niaiseux que me faire les ongles. Ça donne de la force chaque fois que tu les atteints», explique Allyson, persuadée que son attitude a joué un rôle dans sa guérison.
ENFIN DE RETOUR AU TRAVAIL
Le summum de son positivisme, la jeune femme l’a atteint en janvier, lorsqu’elle a repris son travail de préposée aux bénéfiMême ciaires. si c’est une journée par semaine à faire des travaux légers, ce retour représente beaucoup pour Allyson. «Au moins j’ai recommencé! Ça fait vraiment du bien, j’en avais besoin et j’étais vraiment prête», soulignet-elle, précisant qu’elle devrait pouvoir augmenter la cadence au cours des prochaines semaines.