Le Journal de Montreal

La femme et l’intensité du désir sexuel

Retour sur un produit efficace

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

J’ai lu dans votre chronique le témoignage d’une femme qui se questionna­it au sujet de l’intensité de son désir sexuel. Votre réponse m’a fait sourire parce que selon moi, vous n’avez pas répondu à l’inquiétude qu’elle manifestai­t, elle qui se sent totalement différente des autres femmes à cause de l’intensité du désir qu’elle ressent. En conséquenc­e, je voudrais lui adresser ce qui suit :

Chère dame, alors que j’étais jeune adulte, une femme que j’admirais beaucoup m’a fait l’étonnante confidence suivante : « Tu sais, très peu de personnes (hommes ou femmes) aiment vraiment faire l’amour. » J’ai aussitôt pensé au fait que presque tout le monde semblait aimer faire l’amour, et même que certaines personnes, habituelle­ment des hommes, pouvaient avoir plusieurs centaines de relations dans une année.

Il m’a fallu devenir un homme mûr avant de réaliser que mes besoins de communique­r par la sexualité dépassaien­t de beaucoup la normalité. J’aurais pu faire l’amour plusieurs fois par jour avec une infinie tendresse et avec une même partenaire. De toute ma vie je n’ai jamais rencontré un homme comme moi, car mes semblables préféraien­t semer à tous vents en multiplian­t les rencontres. Pour ne pas effrayer les trois compagnes de vie importante­s que j’ai eues, j’ai toujours contenu mes désirs.

Suite à mon dernier amour en 2003, j’ai rencontré une femme qui semblait trouver normal de faire l’amour durant des heures ou plusieurs fois par jour. Elle me réveillait pour me chevaucher. Jamais je ne me suis refusé à elle. Malheureus­ement il y avait conflit de caractère et ça n’a pas pu durer. En conclusion : Oui madame, vous êtes totalement différente des autres femmes. Mais sachez que nous sommes si peu nombreux à être comme ça, que nous préférons ne pas avoir de sexualité plutôt que d’être blessés dans cet élan intense que bien peu de gens connaissen­t. Je vous souhaite de tout coeur de rencontrer un homme qui puisse communique­r totalement avec vous au plan sexuel, car oui, vous êtes totalement saine!

Gilles

Je ne vois pas en quoi ma réponse à cette personne a pu vous faire sourire, puisque grosso modo je lui ai tenu à peu près le même discours que vous.

À savoir que la normalité en sexualité est propre à chacun et que l’important est de trouver une personne avec qui on s’ajuste bien sur ce plan, pour vivre une sexualité épanouie.

Dans la deuxième partie de ma réponse, j’abordais justement l’aspect du caractère de cette personne pour l’inciter à s’interroger sur les vraies raisons de ses difficulté­s à trouver un partenaire à long terme. N’avez-vous pas vous-même quitté une personne avec qui votre forte propension à la sexualité s’ajustait très bien, mais avec qui les divergence­s de caractère s’avérèrent irréconcil­iables? En somme, on dit à peu près la même chose. Malheureus­ement comme vous me le demandiez dans le post scriptum de votre lettre, je ne puis vous mettre en communicat­ion avec cette personne.

Le mot lapidaire de Madame Brais condamnant le produit Artriben m’a fort étonnée. Je suis personnell­ement affligée par l’arthrite et je me suis risquée à acheter une petite bouteille de ce produit dont une personne avait fait l’éloge dans votre Courrier. L’effet fut si marquant sur mon état que je me suis procurée la grosse bouteille par la suite. Je ne prétends pas ici que le produit fut miraculeux, car je sais que je ne peux pas guérir de mon arthrite. Mais le soulagemen­t de la douleur fut tel, que je ne puis plus désormais m’en passer. Madame Brais devrait cesser de rêver en couleur. Des vieux os ça ne peut plus redevenir de jeunes os.»

Viviane H.

Votre dernier commentair­e est d’une logique imparable. Je profite de l’occasion pour rappeler aux lecteurs et lectrices qu’un produit peut soulager certains et avoir peu d’effets sur d’autres.

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