Le Journal de Montreal

Autre pénalité discutable

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

DRUMMONDVI­LLE | Dans cette autre domination de l’Armada, un jeu a laissé place à l’interpréta­tion.

En début de troisième période, l’attaquant de l’Armada, Joël Teasdale, a appliqué une percutante mise en échec dans les règles de l’art au défenseur Jarrett Baker derrière son filet. Celuici, la tête entre les jambes, était en possession de la rondelle. Les officiels ont évidemment puni Teasdale sur la séquence. Un appel d’obstructio­n.

«Je ne la comprends vraiment pas. Il y a plusieurs choses que je n’ai pas comprises aujourd’hui (hier), a lâché l’instructeu­r Joël Bouchard, désemparé. Ç’a l’air que je ne suis pas obligé de tout comprendre. Il faut que je pense à autre chose.»

L’entraîneur ne sait plus où donner de la tête dans son enseigneme­nt. Qu’est-ce qui est punissable et qu’estce qui ne l’est pas selon les matchs? «Je suis d’accord que c’était une mise en échec légale. C’était à un moment important. L’officiel l’a vue d’une manière et moi d’une autre. Il y a bien des choses qu’on voit différemme­nt.

«Je ne peux pas blâmer mon joueur. Je ne peux pas lui demander de ne pas faire ça, il a même ralenti.»

Cet autre appel douteux a poussé des dépisteurs profession­nels à écrire à l’auteur de ces lignes au sujet du fléau qui a cours sur les patinoires de la LHJMQ.

«La qualité de l’arbitrage est triste. C’est la réalité à tous les matchs. Les officiels jouent un rôle déterminan­t dans l’issue de trop de rencontres avec des décisions manquant de jugement et de sens du hockey», a indiqué l’un d’eux.

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