Bureau fantôme
On n’a pas vu l’AOPHQ sur la place publique, faire ses devoirs et remplir ses obligations envers les personnes handicapées du Québec depuis de très nombreuses années.
Quel est le mandat de l’Office des personnes handicapées du Québec et remplissent-ils ce mandat de protection et de valorisation des personnes handicapées du Québec?
L’OPHQ a, depuis plusieurs décennies, relayé ses propres devoirs et obligations aux parents d’enfants trisomiques et atteints d’autres handicaps, qui sont de prendre publiquement la défense des droits des personnes handicapées au Québec et de valoriser ces personnes et d’empêcher l’ostracisme et le rejet des personnes différentes dans la communauté et de travailler à leur pleine intégration.
Ce sont pourtant les parents seuls qui ont obtenu d’arrache-pied la récente aide gouvernementale pour les enfants autistes en s’affichant partout sur la place publique et en réclamant de l’aide et surtout des services professionnels pour aider sur plusieurs plans leurs enfants, ce qui aurait dû aller de soi de la part du gouvernement du Québec depuis de nombreuses années.
Bravo aux parents d’enfants autistes de leur dévouement hors pair envers leurs enfants. Mais le gouvernement a profité de la Journée internationale de la trisomie, un autre handicap, pour annoncer l’aide aux parents d’enfants autistes et pas un seul mot ni un sou pour les enfants trisomiques, de plus en plus ostracisés et rejetés par de plus en plus d’intolérance, car la population manque cruellement d’information sur ce qu’est la trisomie et par une intolérance de plus en plus forte envers ces enfants et adultes pourtant charmants et surtout citoyens et citoyennes à par entière du Québec et du canada. Les enfants et adultes trisomiques ont aussi des droits et le gouvernement a des devoirs envers eux et elles. Ce sont des citoyens et des citoyennes à part entière.
L’OPHQ n’a-t-elle pignon sur rue que pour donner bonne figure à un gouvernement de façade, ou a-t-elle encore des devoirs et obligations?
Jocelyne Dumont