Pateryn n’en veut pas à sa femme
Le défenseur entend profiter de son nouveau départ à Dallas
«Cette histoire est morte et enterrée. Il y a déjà quelques semaines qu’on n’en parle plus.»
Heureux de la nouvelle vie qu’il mène à Dallas et du rôle qu’il occupe au sein des Stars, Greg Pateryn ne tient pas rigueur à sa femme d’avoir soulevé un tollé sur les réseaux sociaux dans la semaine précédant la transaction qui l’a envoyé au Texas en retour de Jordie Benn.
C’est du moins ce qu’il a affirmé au Journal de Montréal, à quelques heures de l’affrontement face au Canadien.
Stephani Pateryn avait attiré l’attention sur elle et son mari en publiant quelques tweets incendiaires à l’intention de l’organisation du Canadien et de ses partisans francophones.
Même si plusieurs sont persuadés que les sorties de Mme Pateryn ont mené au départ du défenseur américain, ce dernier n’est pas du même avis.
«Ça n’a rien à voir. C’est une décision strictement en lien avec le hockey», a-t-il soutenu.
Considérant qu’il n’a disputé que cinq matchs sur 14, une fois remis de la fracture à une cheville qui lui avait fait rater 24 matchs, on ne peut qu’être d’accord. Raison de plus de ne pas en vouloir à madame.
REDEVENIR LUI-MÊME
D’autant plus que l’arrière de 26 ans entend profiter de ce changement d’air pour remettre sa carrière sur les rails et obtenir l’occasion de prouver ce qu’il peut accomplir sur une patinoire.
«Un nouveau départ est parfois profitable. Je crois que nous en étions conscients de part et d’autre. J’ai l’impression que je redeviens le joueur que je veux être: un défenseur solide et fiable dans n’importe quelle situation», a expliqué le numéro 29 des Stars.
Après un lent départ avec les représentants du Texas, Pateryn est devenu un membre régulier de leur brigade défensive. En incluant cette visite à Montréal, il a revêtu l’uniforme vert lors des six derniers matchs de son équipe.
«Je sens que je gagne la confiance de mon entraîneur et de mes coéquipiers, a-t-il indiqué. Mais il y a plus que ça. J’ai retrouvé la mienne. Ça rend les erreurs moins dramatiques, car je sais que je pourrai me reprendre.»
EN LUNE DE MIEL
C’est à souhaiter que la lune de miel entre Lindy Ruff et lui ne dure pas que le temps des roses comme ce fut le cas avec Michel Therrien.
D’ailleurs, dans les jours suivant le congédiement de Therrien, Pateryn s’était confié à l’auteur de ces lignes en affirmant qu’il se sentait libéré.
«Je sentais constamment que quelqu'un me soufflait dans le cou, avait-il laissé tomber.
Puisque les Stars ne prendront pas part aux séries, il reste six matchs à Pateryn pour prouver qu’il mérite un peu plus de liberté.