Pièges similaires résultats différents
Max Pacioretty soutient que ses coéquipiers et lui ont mieux répondu à l’adversité cette saison
Un début de saison du tonnerre, quelques blessés et une baisse de régime à la mi-saison. Max Pacioretty voit des similitudes entre l’actuelle saison et celle qui a privé le Canadien d’une participation aux séries éliminatoires la saison dernière.
l∫ «Encore une fois, nous avons fait face à beaucoup d’adversité cette saison», a soutenu le capitaine au terme de la victoire de jeudi contre les Panthers.
Vient évidemment en tête de liste le congédiement de Michel Therrien, survenu le 14 février, à la suite d’une période au cours de laquelle le Tricolore avait peiné à maintenir un dossier de 6-10-2.
«Curieusement, nous avons connu des ennuis au même moment que la saison dernière. Sauf que cette fois, les gars se sont serré les coudes. On savait qu’à force de travail acharné, on finirait par rebondir et qu’on aurait la chance de faire la différence», a mentionné Pacioretty.
En fait, les problèmes du Tricolore sont survenus un peu plus tard cette année. Et ils ont été loin de mener à une chute aussi vertigineuse.
On se rappellera que du 3décembre 2015 au 3février 2016, le Canadien n’avait récolté que 11points en 26 rencontres (5-20-1).
Une tenue désastreuse qui avait fait dégringoler l’équipe du 1er au 11e rang de l’Association de l’Est.
Or, cet hiver, le Canadien n’a jamais quitté le sommet de la division Atlantique après s’en être emparé le 20octobre à la conclusion de son quatrième match.
EXPÉRIENCE BÉNÉFIQUE
Tout comme en 2015-2016, Brendan Gallagher a dû rater plusieurs semaines d’activité en raison d’une fracture résultant d’un tir au but reçu sur la main.
L’attaquant du Canadien est donc bien placé pour parler de similitude entre les deux dernières saisons.
«On a tous ajouté la dernière saison à notre bagage d’expérience. Elle avait été décevante et frustrante, a rappelé Gallagher. Et il y a des moments cette saison où nous avons dû regarder ce qui nous était arrivé la saison passée et nous en servir comme exemple.»
Selon lui, c’est ce qui a permis de stopper l’hémorragie avant qu’elle ne devienne incontrôlable. Le capitaine est du même avis. «Toutes les équipes passent à travers ce genre de situation. Ça les rend meilleures. Je suis fier de la façon avec laquelle nous avons négocié ces moments plus difficiles», a-t-il déclaré.
FORCE MENTALE
La baisse de régime du retour des Fêtes a été attribuable à certains facteurs. Après le passage à vide de Carey Price, la sécheresse offensive fut le plus important.
Lors des 24premières joutes de 2017, les Montréalais ont inscrit deux buts ou moins à 15reprises, étant blanchis à cinq occasions.
«Nous n’avons pas été parfaits. Nous avons éprouvé certains ennuis à trouver le fond du filet, mais j’ai toujours senti que nous allions dans la bonne direction et que nous avions la force mentale nécessaire pour gagner des matchs de hockey», a lancé Pacioretty, à qui il ne manque que cinq buts pour atteindre le plateau des 40.
Les valves semblent ouvertes depuis deux rencontres. Souhaitons que ça se poursuive jusqu’en séries éliminatoires.