Le Journal de Montreal

À quand un terrain au nom de Russell Martin à Montréal ?

- BENOÎT RIOUX

Comblé par cette nouvelle escale à Montréal dans l’uniforme des Blue Jays de Toronto, le Québécois Russell Martin a laissé entendre qu’il aimerait bien un jour avoir un terrain de baseball à son nom dans la métropole.

Lancé de manière impromptue durant son point de presse accordé hier après-midi, ce souhait est survenu alors qu’en matinée, en Outaouais, le «Russell Martin Field» était inauguré tout près de l’école primaire qu’a fréquentée l’athlète à Chelsea. «J’ai été à l’école à Chelsea, mais je n’ai jamais joué beaucoup au baseball là-bas, a ainsi indiqué Martin. Je ne prétendrai pas le contraire. C’est un peu ironique d’avoir un terrain de baseball qui porte mon nom là-bas. «J’espère avoir un terrain à mon nom à Montréal à un moment donné, car c’est ici que j’ai joué mon baseball quand j’étais enfant, a ajouté le receveur québécois. Mes souvenirs de Chelsea sont davantage reliés à la vie avec ma mère, mon beau-père et ma soeur. Tout ce qui concerne le baseball, c’était plus ici avec mon père.»

PRÉPARATIO­N POUR LA SAISON

En étant lui-même à sa troisième visite avec les Jays au Stade olympique, Martin semblait savourer le moment, mais il était davantage axé sur la préparatio­n de son équipe que sur ses émotions personnell­es.

«Mon sentiment d’une visite ici change d’année en année, a-t-il affirmé. Oui, c’est bien d’être à la maison. Je l’apprécie peut-être encore plus cette année car je peux être plus relax dans mon environnem­ent. J’ai moins de distractio­ns. Maintenant, ça fait plus partie de la préparatio­n de la saison des Blue Jays.

«J’ai pris une approche plus globale. Je comprends que la saison arrive et je garde plus cette perspectiv­e à l’effet que c’est pour se préparer pour la saison qui s’en vient.»

Dans cette même veine, Martin appréciait le fait de pouvoir jouer devant de nombreux spectateur­s et pas seulement pour les applaudiss­ements à son endroit.

«C’est bien de pouvoir se nourrir de la foule et d’avoir un sentiment qui s’approche de la réalité d’un match de la saison régulière, a-t-il estimé. Ça fait partie du processus pour bien se préparer.»

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