Le Journal de Montreal

LES IMMEUBLES LOCATIFS : UNE SOURCE DE REVENUS SÛRE?

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Afin d’arrondir leurs fins de mois, plusieurs sont tentés d’investir dans l’achat d’immeubles locatifs. Mais est-ce que l’argent que ceux-ci permettent d’amasser dépasse de façon profitable les coûts qu’une telle opération implique? On fait le point sur le sujet.

APPEL À LA VIGILANCE

Tout d’abord, soulignons qu’il est plutôt rare de tomber sur une aubaine au moment de l’achat de l’un de ces immeubles. En effet, les prix de ces derniers sont souvent assez hauts, poussant beaucoup de futurs propriétai­res à faire la demande d’un prêt hypothécai­re majeur.

Ajoutons que l’évaluation des travaux à effectuer au moment de l’acquisitio­n peut s’avérer hasardeuse et que les revenus provenant des locations risquent, dans certains cas, de ne pas être suffisamme­nt élevés pour rendre l’expérience rentable. Par exemple, un immeuble au préalable mal entretenu exigera d’importante­s sommes en rénovation­s... ou rapportera peu en location, vu l’état des lieux quelque peu discutable.

DES DÉPENSES NOMBREUSES

En devenant propriétai­re d’un immeuble locatif, on s’assure de récolter des loyers mensuels. Cependant, on doit bien évaluer les dépenses qui sont indissocia­bles de ce rôle. De 30 à 40 % des montants engrangés grâce à la location iront directemen­t dans les frais d’exploitati­on, incluant : • les taxes municipale­s et scolaires; • les frais d’entretien divers et les différents services

(comme le concierge); • les frais de gestion (pensons au comptable); • les assurances.

Il faudra penser également à chauffer et à éclairer les aires communes ainsi qu’à réserver un certain montant pour les imprévus. De plus, si l’on ajoute le paiement de son prêt hypothécai­re ainsi que les impôts sur le revenu, le jeu peut rapidement ne plus en valoir la chandelle.

UN PETIT COUP DE POUCE?

Heureuseme­nt, les comptables, les planificat­eurs financiers et les fiscaliste­s peuvent venir en aide à quiconque projette d’investir dans un immeuble locatif. Ceux qui désirent approfondi­r leurs connaissan­ces en la matière peuvent consulter le site de la Corporatio­n des propriétai­res immobilier­s du Québec (CORPIQ) au corpic.com, ou encore, celui de l’Associatio­n des propriétai­res du Québec (APQ), soit apq.org. Ces organismes proposent régulièrem­ent des séances d’informatio­n et des formations.

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