Les neuf mandats de perquisition rendus accessibles aux médias
QUÉBEC | Les neuf mandats de perquisition qui ont été émis pour obtenir des preuves dans le dossier de la tuerie au Centre culturel islamique de Québec ont été rendus accessibles aux médias hier, mais très peu de renseignements filtrent à travers la centaine de pages divulguées.
Tout comme lors du dévoilement de la «dénonciation en vue d’obtenir un mandat de perquisition» à la résidence familiale d’Alexandre Bissonnette, on y retrouve les premières minutes de l’intervention policière qui identifiait «un suspect armé d’une mitraillette» et «plusieurs morts sur place».
ENDROITS PERQUISITIONNÉS
Un récit qui fait frémir, et qui se retrouve dans chacune des «annexes» en vue d’obtenir les mandats.
En décortiquant ces derniers, on comprend qu’au moins trois endroits ont été perquisitionnés par les policiers, soit la résidence des parents du suspect, le Centre islamique du chemin Sainte-Foy et l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, et ce, entre le 30 janvier et le 7 février.
Les bureaux de la Gendarmerie Royale du Canada ainsi que le quartier général de la Sûreté du Québec se retrouvent aussi dans la liste des endroits où des objets ont été récupérés.
« SÉCURITÉ NATIONALE »
Deux autres perquisitions semblent avoir été effectuées, mais les documents remis aux médias étant caviardés, les adresses précises de ces endroits ont été dissimulées.
À l’une des adresses, les policiers ont cependant recueilli «treize items» dont la nature a été cachée.
En précision, dans chacune des demandes d’autorisation, le sergent-enquêteur Richard Bonsant de la Sûreté du Québec demande à ce que les documents soient mis sous scellés, puisqu’ils contiennent «des éléments concernant la sécurité nationale» et que leur divulgation «pourrait compromettre des enquêtes en cours».