Une compagnie montréalaise obtient 12 M$ en financement
Workjam reçoit de l’argent des Américains LE JOURNAL | Des sociétés de capital de risque américaines sont très actives au Québec.
Plusieurs sont à la recherche d’entreprises technologiques dont le savoirfaire pourrait bouleverser une industrie comme l’a fait UBER ou Airbnb.
Il y a quelques semaines, Lerer Hippeau Ventures, de New York, Blumberg Capital, de San Francisco, Founder Collective, de Boston, et NovelTMT ont conclu une entente de financement de 12 M$ avec l’entreprise montréalaise Work Jam. WorkJam a développé la première plateforme technologique pour gérer les travailleurs rémunérés à l’heure et sur demande.
«Nous sommes fiers d’avoir attiré l’attention de certains des grands noms en matière d’investissement technologique, et nous sommes impatients de travailler avec eux pour continuer à innover dans le domaine de la gestion de la maind’oeuvre pour les grandes et moyennes entreprises», a déclaré Steven Kramer, le PDG de WorkJam.
L’entreprise «start-up» a déjà signé des ententes avec des grandes des chaînes de magasins et des stations-service pour gérer les employés qui sont de plus en plus mobiles et qui occupent plusieurs emplois en même temps. La plateforme développée par WorkJam permet aux employés et aux entreprises de gérer en temps réel leurs disponibilités, allant de la planification des horaires de travail à la communication avec l’employeur, en passant par la formation, la gestion des tâches, la reconnaissance et la remise de récompenses.
HISTOIRE DE FAMILLE
Les fondateurs de WorkJam, la famille Kramer (Irwin Kramer, le père et son fils Stephan), n’en sont pas à leurs premières armes dans l’innovation technologique. Dans les années 1990, ils avaient crée Icongo, une entreprise spécialisée en commerce électronique pour les grandes chaînes de magasins. Icongo avait signé d’importants contrats aux États-Unis. L’entreprise avait plus de 350 clients dans le commerce électronique de détail (B2C) et interentreprises (B2B).