Le Journal de Montreal

Le mystère du Centre Bell

Henrik Lundqvist a toujours éprouvé beaucoup d’ennuis à Montréal

- JONATHAN BERNIER

TARRYTOWN, New York | Il y a de ces mystères qui sont difficiles à percer. Pour certains, ce sont les pyramides d’Égypte, pour d’autres, c’est la Caramilk. Dans le cas d’Henrik Lundqvist, il semble que ce soit le Centre Bell.

Le gardien des Rangers a beau avoir connu sept saisons de 35 victoires et plus et gravé son nom sur le trophée Vézina en 2012, il n’a jamais été en mesure de connaître du succès à Montréal.

En 15 présences au domicile du Tricolore en saison régulière, le Suédois présente un dossier de 48-2, une moyenne de buts alloués de 3,87 et un taux d’efficacité de ,877.

Si on fait exception de la finale de l’Associatio­n de l’Est de 2014, il n’a pas remporté la victoire dans la métropole québécoise depuis le 17 mars 2009. Depuis, sa fiche au Centre Bell est de 0-6-1.

LES SÉRIES COMME REMONTANT

Tout en reconnaiss­ant le caractère spécial du Centre Bell et l’ambiance unique qui y règne, Lundqvist a refusé de tomber dans le piège.

«Je vois où tu t’en vas avec tes questions», a-t-il déclaré à l’auteur de ces lignes, dans un éclat de rire.

«Demain (ce soir), ce sera un autre match de séries avec toute la pression qui l’accompagne. Il faut savourer le moment. J’ai vraiment hâte», a-t-il ajouté.

À l’image de son homme masqué, Alain Vigneault a préféré ne pas s’aventurer sur ce terrain.

«Je garde l’image que la dernière fois que nous avons joué contre le Canadien en séries éliminatoi­res, Henrik a bien fait», at-il indiqué.

Cependant, il faut rappeler que même le cinquième match de la finale d’associatio­n de 2014 en fut un à oublier pour le roi Henrik, retiré avant la mi-match après avoir accordé quatre buts sur 19 lancers.

DEUX DÉPARTS EN QUATRE ANS

Par ailleurs, bien qu’il refuse de l’admettre, Vigneault est bien au fait des pépins de son gardien de confiance à Montréal. Assez pour sembler hésiter à l’envoyer dans la mêlée chaque fois que les Rangers sont de passage à Montréal. Mais une fois de plus, il a préféré cacher son jeu.

«(Je n’hésite) pas vraiment. Je ne me souviens pas exactement. Cette année, on n’a joué qu’un match au Centre Bell. En début de saison, on sépare le calendrier. J’avais l’intention de donner entre 25 et 30 matchs à (Antti) Raanta)», a-t-il balbutié.

Or, depuis la saison 2013-2014, sa première à la barre des Rangers, Vigneault ne lui a offert que deux départs en six matchs dans la fournaise montréalai­se.

En janvier dernier, Lundqvist est également venu en relève à Antti Raanta, blessé au terme de la première période. En avant 1 à 0, les Rangers s’étaient inclinés 5 à 4...

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