Le Journal de Montreal

Phillip Danault a enfin sa chance

Phillip Danault n’a pas gravé son nom sur la coupe Stanley lors de son passage avec les Blackhawks de Chicago. Il n’a pas joué un seul match en séries avec la bande à Jonathan Toews. Mais lors du printemps de 2015, il a suivi l’équipe jusqu’à la grande fi

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

«Oui, cette expérience pourra m’aider, a dit Danault. J’ai eu la chance de la vivre jusqu’au bout. C’était vraiment excitant. Mais maintenant, je passe à un autre niveau. Je fais partie de l’équipe. Je m’étais dit que je voulais faire partie de l’équation gagnante le jour où j’étais pour participer à nouveau aux séries. C’est le cas cette année, je suis content d’être là.

«Je m’apprête à faire mes débuts en séries et pour moi, ça représente beaucoup, a-t-il continué. Comme joueur, ton but est d’atteindre les séries et de te rendre le plus loin possible. On est rendu là comme équipe. Je suis heureux d’être ici. Il s’agira d’un moment mémorable.»

AU SEIN DU PREMIER TRIO

Danault aura un rôle prépondéra­nt dans la série face aux Rangers. Il patinera encore une fois au centre du premier trio avec Max Pacioretty et Alexander Radulov.

«L’intensité sera à un autre niveau en séries, a prévenu l’ancien des Blackawks. Les 82 matchs en saison servent à préparer les séries. C’est beaucoup 82 matchs comme préparatio­n, mais maintenant nous pouvons passer aux choses sérieuses.»

Lors du printemps de 2015, Danault a suivi chacun des matchs des Blackhawks au United Center de la passerelle de presse. Il a retenu quelques leçons importante­s.

«Ce n’est jamais fini en séries, a-t-il dit. En finale de l’Ouest, les Ducks menaient la série 3-2, mais les Hawks avaient remporté les deux dernières rencontres. Ils n’avaient jamais abandonné. Les Ducks avaient une grosse équipe, mais nous y croyions encore plus.»

EXPÉRIENCE UTILE

Claude Julien croit également que Danault aura appris de cette expérience comme Black Ace.

«Quand tu es dans l’entourage d’une équipe qui gagne le championna­t, tu peux grandir de ça, a souligné Julien. Tu vois les sacrifices et les efforts qui sont faits. Si tu es un gars qui observe bien, tu peux vraiment t’améliorer de ce côté-là. Quand tu lis le livre de Wayne Gretzky, tu comprends aussi cette réalité. La première fois que les Oilers ont perdu contre les Islanders (1983), les gars des Islanders avaient tous de la glace sur le corps, alors que les joueurs des Oilers avaient quitté l’aréna les cheveux bien peignés. On réalise des fois que ça prend de gros sacrifices pour gagner la coupe Stanley, il faut que tu te dévoues corps et âme.»

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