Le pot du fils de PET
À 42 ans, donc il y a 18 ans, j’ai tout arrêté ça. D’un seul coup, et je m’en étonne encore parce que j’étais un adepte assez solide. Pas tant de marijuana que de haschisch, et j’ai découvert ça au milieu de mon adolescence. C’était dans l’air du temps et, comme beaucoup de mes amis, j’aimais l’effet euphorique. Mais, en vieillissant, et graduellement, j’ai réalisé que j’étais psychologiquement affecté, voire affaibli. Rien de grave, mais diminution de la confiance, anxiété à la hausse, tendance à la paranoïa et un peu d’hypocondrie. Après avoir fumé un joint, la belle portion du buzz devenait de plus en plus courte, alors que celle du down se faisait plus longue et désagréable. Aujourd’hui, devenu vieux bonhomme et face à la légalisation en devenir, je ne suis ni en faveur ni opposé. Je voudrais bien que ce commerce glisse des doigts des criminels pour que l’État en tire les profits et les redistribue intelligemment, mais, d’un autre côté, si j’avais un conseil à vous donner, je vous dirais: «Ne touchez pas à ça». Je n’ai jamais eu la confirmation médicale, mais je suis pas mal certain que, dans une partie de ma vie, j’ai fait de l’arythmie cardiaque parce que j’avais fumé du pot et du hasch pendant une trop longue période.
IDÉALEMENT
Personnellement, je ne peux comparer la mari et le hasch à l’alcool. Je fumais pour l’effet, alors que je déguste la bière, le vin et un petit scotch de temps en temps pour le goût. Je n’aime vraiment pas l’effet prononcé de l’alcool et s’il m’arrive de trop boire, je me déteste et m’engueule intérieurement. Donc, face à cette légalisation enclenchée, je formule deux souhaits: qu’elle n’augmente pas substantiellement le nombre de fumeurs et que les nouveaux consommateurs ne développent pas de dépendance. Est-ce que je rêve en couleur? Oui, je le sais.
SAMEDISMES
L’interdiction des pitbulls ne sera pas facile… surtout sur Facebook.
C’est triste. Au Québec, les pitbulls n’auront pas eu la chance de fumer du pot légalement.
Je surveille mon poids régulièrement… et il est toujours là.
Pour être pyromane, il faut vaincre sapeur.
Au lit, cet homme est un véritable feu d’artifice. Quinze minutes, pis c’est fini.
À MARDI
S’il y a un pays où t’as pas besoin de te geler, c’est bien le nôtre.