Hugo Barrette remet les pendules à l’heure
SPORTCOM | De retour sur son vélo pour le sprint individuel, Hugo Barrette a vu son parcours prendre fin aux huitièmes de finale, hier, aux Championnats du monde de cyclisme sur piste à Hong Kong.
Néanmoins, le Québécois s’est dit en confiance concernant l’avenir qui se dessine autour de cette nouvelle épreuve de prédilection.
«Le but des Mondiaux 2017 était vraiment d’aller mettre les pendules à l’heure pour ce qui va se passer dans les quatre prochaines années. Je voulais montrer que, dans le futur, je peux gagner au sprint. Je compte me concentrer de plus en plus sur cette épreuve individuelle», a-t-il fait savoir.
SATISFAIT DE SES QUALIFICATIONS
Barrette a pris le 10e rang des qualifications avec un temps de 9,892 s pour ensuite éliminer le Malaisien Mohd Azizulhasni Awang (+0,180) dans les seizièmes de finale.
«Mon plan était de faire un bon temps en qualification. Je suis satisfait, mais en même temps, j’ai eu une très mauvaise ligne, alors j’ai perdu beaucoup de temps. C’est vraiment encourageant pour le futur, parce que ça démontre que je peux être le plus rapide au 200 mètres lancé. Je suis heureux de mon temps, de ma vitesse et où j’en suis dans ma carrière dans le sprint. Ensuite, je me suis mesuré au nouveau champion du monde du keirin. Il est tout le temps un bon adversaire», a commenté le cycliste de 25 ans.
Sa lancée a été stoppée au tour suivant quand il a été plus lent de 0,062 sur le Britannique Ryan Owens.
«La course s’est bien déroulée, mais j’ai dérouté un peu à la fin et je suis presque tombé. Ça s’est réglé à la ligne d’arrivée. Dans une épreuve où tu gagnes par un centième, cette erreur m’a coûté trop cher», a-t-il ajouté.
DES AILES POUR TOKYO
Le passage de Barrette à Hong Kong lui a permis de montrer son potentiel au sprint individuel.
«Un top 10 aux mondiaux, j’ai fait ce que j’avais à prouver. Si je me concentre sur cette discipline reine du cyclisme sur piste pour les quatre prochaines années, je peux être le meilleur. Je sors d’ici vraiment confiant et ça me donne des ailes pour me rendre jusqu’aux Jeux olympiques de Tokyo.»
Le médaillé d’argent du keirin de la Coupe du monde de Los Angeles de février va-t-il éventuellement délaisser cette épreuve?
«J’ai de bons moments au keirin, mais quand je suis en forme au sprint, j’arrive toujours à faire de bonnes performances. Dans la dernière année au keirin, il y a eu des hauts et des bas parce que c’est un nouveau format de course et je n’aime pas. Ça prend plus de spécialisation. Tout mon bagage d’expérience ne sert plus vraiment.»