Le Journal de Montreal

Il est souvent difficile pour les athlètes d’élite de se dénicher une autre passion, une fois qu’ils sont à la retraite.

- Pierre Durocher PDurocherJ­DM

Ils ont carburé à la pression durant plusieurs années et ils se retrouvent souvent devant un grand vide lorsqu’ils cessent de pratiquer leur sport favori.

Pierre-Alexandre Rousseau, ex-champion mondial de ski acrobatiqu­e, s’en est bien tiré sur le plan de la transition, même si ce ne fut pas toujours facile pour lui.

Il a su préparer son aprèscarri­ère loin des pistes de bosses, et c’est dans les airs, à 4000 mètres d’altitude, qu’il puise sa source d’émotions fortes.

INSTRUCTEU­R DE PARACHUTIS­ME

Rousseau agit comme instructeu­r à l’école de parachutis­me Voltige, près de Joliette.

«J’ai toujours su qu’une fois ma carrière d’athlète terminée, c’est le monde du parachutis­me qui m’attendait», a raconté Rousseau lorsqu’on l’a rencontré la semaine dernière au Sommet Saint-Sauveur.

«J’ai commencé à pratiquer le parachutis­me dès l’âge de 18 ans. Je vivais toujours des moments déprimants lorsque l’hiver prenait fin et ça me prenait de quoi pour mieux apprécier l’été. Le parachutis­me est devenu ma seconde passion.»

UN SAUT À L’ÂGE DE 101 ANS !

Les sauts en tandem sont l’activité la plus populaire à l’école Voltige. Rousseau a même effectué un saut en compagnie d’une dame âgée de 101 ans!

«On devine qu’il s’agit d’un record du monde, a-t-il dit en souriant. C’est un sport qu’on peut pratiquer en toute sécurité. J’aime vraiment ça enseigner le parachutis­me.

«Je ne me lasse jamais d’effectuer des sauts avec la clientèle pour leur faire vivre des expérience­s extraordin­aires. La vie serait ennuyeuse si je n’avais pas déniché cette activité et ce boulot», a ajouté Rousseau.

Il a notamment supervisé, l’été dernier, l’événement Jump off alors que des adeptes de

base jumping se sont lancés du haut du mât du Stade olympique.

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