« C’est l’un des plus importants de ma carrière » – ALEXANDER RADULOV
Alexander Radulov a joué les héros, mais le Russe n’aurait pas eu la chance de jeter l’euphorie dans la foule si Tomas Plekanec n’avait pas égalé le pointage en toute fin de troisième période.
«C’était assurément un gros but, a lancé Plekanec, qui n’avait pas démontré autant de hargne depuis une éternité. On a joué avec l’énergie du désespoir tout au long de la troisième période. On méritait de niveler la marque et de pousser le match en prolongation.»
Bien entendu, le Tchèque était heureux de la tournure des événements, mais il a soutenu qu’il aurait été facile d’éviter tout ce stress.
«On aurait dû être meilleurs en deuxième période. C’est un point que nous devrons améliorer, car ce fut le cas dans chacun des deux premiers matchs. On a été chanceux cette fois, mais il faudra absolument jouer du bon hockey pendant 60 minutes», a indiqué Plekanec qu’on avait rarement vu aussi expressif après un but.
RADULOV REPENTANT
Les hommes de Claude Julien devront également faire gaffe aux punitions inutiles. Radulov a été le premier à reconnaître qu’il avait rendu la tâche un peu plus difficile à ses coéquipiers en visitant le cachot à deux reprises au cours de la période médiane.
«Si les Rangers avaient marqué sur l’une de mes deux punitions, on ne serait pas ici pour parler de mon but», a indiqué l’attaquant russe, également complice du but égalisateur.
«C’est l’un des plus importants de ma carrière, a-t-il tout de même pris soin de préciser. Mais en séries éliminatoires, tous les buts sont importants.»
TÉNACITÉ ET ACHARNEMENT
Bien qu’il n’ait pas disputé un match parfait, le Canadien a tout de même dirigé 58 tirs sur le filet d’Henrik Lundqvist. Le gardien suédois a offert le type de performance qui vient parfois à bout des plus résistants.
«Cette prolongation fut possiblement notre meilleure période de l’année. Nous avons eu plusieurs bonnes occasions de marquer. Henrik a effectué de nombreux gros arrêts», a déclaré Max Pacioretty, auteur de sept tirs au but.
Malgré la frustration et les minutes qui s’écoulaient, les Montréalais n’ont jamais semblé se décourager.
«On a continué d’attaquer. Ça venait de partout. C’était une rotation où les quatre trios appliquaient une pression continue», a-t-il ajouté.
«Je savais qu’on avait cette détermination en nous. Il n’y a jamais eu de doute là-dessus dans notre vestiaire. On sait que ce ne sera pas toujours facile. On a continué de travailler et on a trouvé une façon d’y arriver», a mentionné Carey Price, dont le compteur d’arrêts s’est arrêté à 35.
QUELQUE CHOSE À PROUVER
Grâce à cette victoire, le Tricolore prend la direction de New York avec une série égale au lieu d’un recul de 02. Mine de rien, c’est un monde de différence.
«On savait qu’on avait le dos acculé au mur. Avec tout le buzz entourant notre premier revers, on ne voulait pas aller là-bas en retard de deux matchs», a souligné Pacioretty.
«On n’a pas aimé devoir répondre aux questions après la défaite dans le premier match, a précisé le capitaine. On savait qu’on était meilleur que le résultat de cette rencontre et qu’on avait joué un bon match. On avait quelque chose à prouver ce soir et on est sorti en force.»