Le Journal de Montreal

Le Canada mise sur la jeunesse

- JULIE ROY

Le Canada aura la chance de réintégrer le Groupe mondial II cette fin de semaine lorsqu’il affrontera le Kazakhstan en rencontre de barrage de la Fed Cup, au stade Uniprix. Pour relever le défi, le capitaine de l’équipe féminine canadienne, Sylvain Bruneau, a choisi de miser sur la jeunesse.

La Québécoise Françoise Abanda, 20 ans, sera le fer de lance de la formation. Les Ontarienne­s Bianca Andreescu, 16 ans, et Katherine Sebov, 18 ans, en seront à une deuxième participat­ion en Fed Cup et une première à domicile. À 25 ans, Gabriela Dabrowski sera la doyenne de la troupe canadienne.

«On a une équipe très jeune. L’objectif cette année, c’était d’aguerrir un peu nos filles et de leur donner de l’expérience, a indiqué Bruneau en entrevue, hier.

«J’aime quand la Fed Cup peut les aider dans leur carrière individuel­le; qu’elles puissent venir chercher de l’expérience et l’emporter avec elles pour le reste de l’année. C’est aussi ça, mon but: en faire de meilleures joueuses.»

LES FORCES EN PRÉSENCE

En dépit de la jeunesse de son équipe, Bruneau croit avoir entre les mains des éléments solides, capables de surprendre les puissantes Kazakhes. À commencer par Abanda, 186e de la WTA.

«Son classement ne reflète pas la qualité de son jeu et ce qu’elle est capable de donner. C’est une bonne joueuse de Fed Cup qui n’a pas peur de grand-monde. Elle adore les moments comme ceux-là et habituelle­ment, c’est là qu’elle joue son meilleur tennis.»

Après avoir impression­né en février dernier au Mexique, où le Canada a remporté la finale du Groupe I de la zone des Amériques, Andreescu, 188e au monde, et Sebov, 281e, seront de retour dans la formation.

«En simple, j’ai un peu l’embarras du choix puisque j’ai trois joueuses qui peuvent vraiment très bien faire, a précisé Bruneau. Pour le double, Gabriela est une excellente joueuse qui monte continuell­ement au classement. Si on arrive à un match décisif, c’est un plus de l’avoir ici.»

L’AVANTAGE DU TERRAIN

Devant une équipe kazakhe qui allie des athlètes mieux classées ayant plus d’expérience, Bruneau espère que ses joueuses sauront tirer profit de l’avantage du terrain.

«On pense toujours que c’est un avantage de jouer à la maison, mais ce n’est pas toujours le cas. Honnêtemen­t, ça peut jouer des deux côtés», reconnaît Bruneau.

«À la maison, il y a plus de distractio­ns, plus de gens, donc c’est plus difficile de se souder. Par contre, de décider des conditions de jeu et d’avoir la foule qui te supporte, ce sont des avantages. Il s’agira d’arriver dans le bon état d’esprit, de profiter de l’énergie de la foule et de l’amener sur le terrain.»

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Françoise Abanda sera le fer de lance de la formation canadienne qui affrontera le Kazakhstan ce week-end au stade Uniprix, à Montréal.

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